Arrêter le cambrioleur Misuken (PNJ)

*C’était une dure journée de labeur, j’avais décidé de me rendre sur les lieux des différents cambriolages qui auraient faits la une du journal d’aujourd’hui. Pour être précis, trois cambriolages auraient été commit le soir en plein centre ville, hier, dans des bijouteries. Les uns après les autres se seraient succédés et d’après mes informateurs, une et une seul personne serait à l’origine de ces trois délits de même catégorie, un dénommée Misuken.
Une journée plus ou moins profitable, un beau temps avec un magnifique ciel bleuté, du soleil ce qui n’était pas très fréquent en cette saison, certes, mais j’avais aujourd’hui pu déceler un chemin fiable au terme d’une recherche approfondie l’heure et la date à laquelle ce truand referait apparition pour encore réaliser des bêtises. Oui j’avais miraculeusement pu chopper l’un de ses acolytes qui avait assisté à la manière de procéder de son camarade à cambrioler un magasin. Il était lui-même revenu sur le lieu du premier cambriolage afin de s’évaluer tout seul pour se mettre à l’épreuve, j’imagine que son compagnon Misuken le sachant ne l’aurait pas laissé venir. Ce n’était pas de chance pour lui, car j’étais justement en train d’interroger la caissière qui me décrivait qui lui manquait énormément d’articles lorsqu’elle était arrivée ce matin. Cette imbécile avait procédée d’une autre manière à vrai dire, il avait procédé à un braquage. Il était entré dans la boutique, il était 20h précise, son flingue levé ouvertement en notre direction il s’était exclamé d’une façon très vulgaire à ce qu’on lève nos mains en l’air. Je n’avais pas encore levé mes mains que la caissière l’avait fait avant moi. J’étais encapuchonné, d’une longue veste noir descendant jusqu’à mes genoux, mon visage était très peu distinguable, seulement la partie inférieur sinon le reste était masqué par l’ombre. Sous mes airs très obscurs je regardais l’individu entrer, nous ne quittant pas du regard il avait un grand sac en tissu à ses mains et il commençait à péter certains vitrages avec son pistolet pour remplir son sac de bijoux et autres … Rien d’un professionnel, pas du tout, plongé dans son délire je le fixais sans broncher jusqu’au moment où je m’étais décidé à œuvrer rapidement. Lançant mon pied de bas en haut, lui étant juste à proximité je le lui envoyai en pleine côte pour le propulser plus loin sur le côté pour qu’il percute le mur de plein fouet. Par la même occasion il avait lâché son arme, déstabilisé lors de son envol. J’avais sortit une menotte d’une de mes poches avec laquelle j’avais attaché ses deux mains. C’est là que j’avais procédé à un interrogatoire en pleine boutique le scotchant contre une chaise. C’était au bout d’une bonne demi-heure de conversation qu’il avait fini par me révéler le plan de son acolyte. Misuken allait donc venir ici-même à 03h00 précise du matin, en pleine nuit.
Une équipe de milice provenant du QG étaient venu sur place pour emmener le jeune sot pour le mettre directement derrière des barreaux.
 
J’étais très précautionneux de visiter les différents recoins de la bijouterie afin de savoir si une entrée ou sortie de tel ou tel endroit serait possible, mais non, la seule voie d’entrée et de sortie de ce magasin était la porte principale. Le voleur allait donc débarquer de là-bas pour agir à l’intérieur.

Il était 22h lorsque la caissière ferma la boutique. La porte fermée, pour plus de sécurité il y avait un grillage en acier qui refermait totalement la bijouterie. La jeune demoiselle fila sans plus attendre, moi je restai sur le lieu pendant un long moment, j’étais caché derrière dans l’ombre d’un épais arbre qui se tenait à l’opposé de la boutique.  Ma tenue obscure était sans plus en dire approprié à ce genre d’opération de pleine soirée. J’imaginais que le truand allait certainement s’accoutrer en noir.  J’attendais avec grande patience dans ma cachette, les deux bras croisés sur le torse, le regard dirigé vers le magasin que je surveillais en permanence sans commettre les moindres bruits, un silence fantôme circulait dans la ruelle, jusqu’au moment où je vis ce fameux Misuken faire son apparition … C’est là que tout se bouleversa dans ma tête, oui il était là … Il fallait agir. Je gardais mon sang-froid et préférais le surveiller pour le moment, je préférais observer dans le silence le plus complet la manière avec laquelle il ouvrira le grillage et ensuite la porte d’entrée, curieux que j’étais. Une fois qu’il sera entré c’est là que je mettrais mon plan à exécution sachant que toutes issues d’entrée et de sortie sont absentes à l’intérieur, j’en profiterais pour mettre un terme à ses cambriolages outrant.*
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