Lendemain de fuite - Meiday + n'importe quel milicien

C'était une soirée qui avait envoyé du lourd. On avait tout explosé. Une villa avait fini dans le même état que la maison dans projet X. Un milicien avait été blessé. Des carrosses avaient été anéantis. Et nous avions fui un Capitaine milicien. Cela faisait beaucoup. Surtout pour cet homme tout vêtu de rouge qui avait apparemment été identifié. En effet, son nom et son portrait-robot étaient affichés à chaque coin de rue, accompagné de plusieurs autres avis de recherche. Comment le retrouver? Il devait sûrement se planquer. Et puis, si j'appelais dans tous les coins de rue, il me reconnaîtrait sûrement mais je serais suspecté d'être un des deux accompagnateurs de la veille. Surtout qu'on pourrait me suivre et nous capturer lorsque Meiday sortirait de sa cachette. J'allais donc devoir la jouer finement. Il devait être au centre-ville. La périphérie était très surveillée puisqu'elle était à proximité des remparts, bourrés de miliciens. Le centre-ville comportait encore plus de miliciens mais il avait une telle concentration d'habitant que c'était le meilleur endroit pour se planquer.

Je parcourais donc le centre-ville, de toit en toit. Si je l'appelais d'ici, il saurait certainement que c'est moi. Surtout que je n'allais pas l'appeler par son vrai nom. Hier, je l'avais surnommé. Et c'est par ce pseudonyme que nous allions pouvoir nous identifier.

- SECOUUUUUUUURS! SEEEEEECOUUUUUUURS!

Après une bonne heure à tourner en rond, je commençai à perdre patience. Je n'aimais pas voler -hormis pour un contrat- et surtout mes compagnons d'infortune. Alors, je choisis un toit au hasard et m'y arrêtai. Je retirai le sabre de bois que j'avais à la taille ainsi que celui de Meiday que je posai, l'un à ma gauche, l'autre à ma droite, contre le sol, m'asseyant entre les deux en tailleur. Je me concentrai. Petit à petit je commençai à sentir ce qui se trouvait autour de moi. La zone que je ressentais devenait de plus en plus large. Et à ma plus grande surprise mais aussi à mon plus grand soulagement, je ressentais une énergie que je reconnaissais. À proximité. J'avais eu la chance de m'arrêter proche de Meiday. Je l'avais trouvé. Stoppant toute concentration je levai les bras au ciel avant de me laisser tomber en arrière, roulant sur le dos, les bras toujours tendus. Je pliai le coude droit pour poser ma main derrière ma tête avant de farfouiller dans une de mes poches. J'en sortis une clope roulée toute niquée, que je coinçai entre mes lèvres avant de tendre le bras dans une direction qui semblait aléatoire, bien que Meiday puisse comprendre que j'attendais qu'il sorte de sa planque.

- T'as du feu, Secours?

Haki de l'Observation:

Pendant toute l'après-midi je m'étais reposé dans un endroit tranquille, je faisais en sorte de rester loin des gardes. Maintenant que j'étais recherché il était mieux de me faire discret. Surtout si je ne voulais pas retomber sur un de ses capitaines ! J'avais eus beaucoup de chance de m'en être sortis.Vu que j'avais récupéré mes forces durant cette après-midi et ce début de soirée je décidais enfin de bouger. Enfin jusqu'au moment où j'entendais une voix qui m'étais familière et aussi d'une personne qui demandais du secours pour du feu. Je recouvris le bas de mon visage avec une écharpe et mes habits avec un long manteau noir que j'avais volé dans l'après-midi, cela devrait être un peu plus difficile pour me reconnaître. Par la suite je sortis du cabanon abandonné où j'avais trouvé refuge, ensuite j'essayais de trouver l'endroit d'où venait la voix. Je regardais à droite puis à gauche je vis que des pochtron ainsi que quelques gardes avec des lampions pour éclairer leurs chemins. Voyant que la personne à qui je pensais avoir reconnus sa voix n'était ni à droite ni à gauche devait être pas loin.

En un bon je me retrouvais sur le toit du cabanon, j'avais un meilleur angle de vue pour voir la ville... mais aussi la nuit n'allait pas me facilitée la tâche. C'est alors que je scrutais la ville de droite à gauche en fronçant les sourcils pour forcer sur mes yeux pour essayer d'y voir un peu plus loin mais rien à y faire. Je ne voyais vraiment que dalle ! Soudainement en scrutant un peu plus sur la gauche je le vis ! Il était là, avec sa clope à moitié défonce. J'avais enfin compris la signification de demander du secours pour du feu, je lui répondis en enlevant le long manteau et l'écharpe:
- Désolé, je ne fume pas. Au faite à qui ai-je l'honneur ? Nous avons traversé beaucoup d'épreuves ensembles cette après-midi mais je ne connais toujours pas vot' prénom.

Malgré qu'il m'ait laissé plusieurs fois dans la merde je voulais tout de même apprendre à le connaître, je sentais quelques chose en lui que n'avais pas les autres. Je sentais une aura différentes en lui, je n'avais pas eu le temps cette après-midi de la ressentir vu que je n'étais pas calme et reposer. Cet homme dégageait beaucoup de puissance. Moi qui avait l'intention de monter mon équipage de pirate à ce moment là j'ai pensé directement qu'il fallait qu'il le rejoigne. Tout d'abord je devais le connaître un peu plus pour lui demander. Enfin bien sûr si à lui aussi sa lui tentait de me connaître. M'enfin c'est aussi tout le monde me connaissaient de vue dans cet ville, vu que 10 000 neurotos étaient placés sur ma tête mort ou vifs.

- Désolé, je ne fume pas. Au faite à qui ai-je l'honneur ? Nous avons traversé beaucoup d'épreuves ensembles cette après-midi mais je ne connais toujours pas vot' prénom.

Merde, pensais-je.

- Bouge pas.

Je tendis le pouce vers le haut, le mettant juste sous le roulé que j'avais coincé entre les lèvres. Une flamme surgit soudainement. Cela alluma mon joint. Tirant une grosse latte sur la roulée pour être sûr de bien l'amorcer, afin qu'elle ne s'éteigne pas, je soufflai un gros nuage de fumée blanche très opaque, à l'odeur de tabac étrangement très fruité. Je passai une main dans les cheveux, avant de m'allonger sur le dos et de glisser ma main derrière ma tête afin de pouvoir la poser. Le genou gauche relevé, le pied droit posé dessus, j'étais .. " peinard " ; c'était le mot.

- Aaaah. Je m'appelle.. Shôri Gabinato. Un simple type malchanceux à qui il arrive toujours une misère quelconque mais qui s'en sort toujours plus ou moins bien. Et toi?

Je tirai une nouvelle latte sur ma cigarette aux effets psychotropes. Une nouvelle fois, je lâchai un énorme nuage de fumée. Soudainement, je pensais à l'épée de Meiday. La fumée prit alors la forme d'une épée. Je posai la main droite sur le sabre sans fourreau de Meiday, celui qu'il m'avait prêté, avec grande gentillesse, et je l'agitai dans tous les sens au-dessus de moi afin de disperser la fumée. Je pris ensuite l'arme de la main gauche par le bout de la lame afin de lui tendre le manche de son sabre. Le joint entre les lèvres, je tirai une nouvelle latte. ~

- Bouge pas.

Me dit-il, de toute façon je ne comptais pas aller bien loin. Je le regardais après ces mots là faire ces galipettes pour qu'il puisse allumer son bedo. En sentant l'odeur de la fumée qu'il expirait je faisais quelques grimaces, cela puait affreusement ! C'est enfin après ceci il répondit enfin à ma question:
- Aaaah. Je m'appelle.. Shôri. Yakôsei Shôri. Un simple type malchanceux à qui il arrive toujours une misère quelconque mais qui s'en sort toujours plus ou moins bien. Et toi?

Enfin sachant son prénom j'esquissai un légers sourire. J'acquiesçais à mon tour:
- Je suis connus sous le nom de Meiday Nobunaga, je suis tristement célèbre maintenant dans cette ville àcause des avis de recherche poster sur ma pomme. Je suis un pirate qui s'en sort toujours assez bien enfin jusqu'à maintenant.

je voyais les figures qu'il faisait avec la fumée, cela était impressionnant. Soudain je reconnus le sabre qu'il agitait pour dispersé la fumée. Shôri me l'a tendit de façon à ce que je prenne le manche, je pris délicatement mon katana puis je l'enfilai dans son fourreau. Je lui lançais:
- Merci de me l'a rendre, j'y tiens beaucoup. C'est les derniers souvenirs restant de ma famille.

Par la suite avec ma main gauche, libre, je l'as tendis vers le joint de Shôri soudain un petit vent frais vint se lever et fit tomber les cendres du joint rester collé à ce dernier. Voyant toujours son aura vive, je lui demandais:
- Dis moi, tu n'aurais pas un pouvoir particulier ?

- Merci de me l'a rendre, j'y tiens beaucoup. C'est les derniers souvenirs restant de ma famille.


Bah dis donc. Il devait avoir vachement confiance en moi pour m'avoir donné un objet si précieux, comme ça.. Faut dire, nous sentions tous les deux quelque chose chez l'autre qui nous intriguait, quelque chose comme notre instinct qui nous soufflait que notre alliance pourrait nous apporter de grandes choses. J'avais l'impression de le connaître depuis des lustres alors que c'était seulement la seconde fois que je le voyais. Soufflant un nouveau nuage de fumée, le vis ce dernier se faire emporter par un grand courant d'air qui avait, au préalable, soufflé la cendre restée accrochée au bout de mon stup'. Posant mon regard sur l'homme en rouge, je l'écoutais avec attention. Le courant d'air avait provoqué en moi quelques frissons. Je me frottai les bras en me redressant pour me retrouver assis.

- Dis moi, tu n'aurais pas un pouvoir particulier ?

Je fis signe de la main à Meiday de s'asseoir aussi. Je tirai une nouvelle latte, arrivant bientôt à la moitié du joint. Après avoir soufflé lentement la fumée que j'avais emmagasinée dans mes poumons, je tournai la tête vers Meiday pour le regarder.

- Tu sais parmi les galères que j'ai pu vivre, il y en a une plutôt exceptionnelle.. En fait, je crevais de faim alors.. j'suis allé chez un marchand et j'ai piqué une pomme. Mais il m'a grillé et des miliciens passant par là ce sont mis à me courser. Le fruit était pourtant banal.. et pendant ma course je l'avais quitté des yeux pour savoir si j'avais semé les keufs qui me couraient après. Alors je croquai dedans sans perdre de temps. J'avais la dalle merde! Mais la pomme était devenue noire, avec des reflets violets et avait un goût de brûlé.. Quelque chose m'envahit, une sorte de force, affamé le mangeai tout de même le fruit jusqu'au bout mais je me sentis atrocement mal durant plusieurs jours. J'ai cru mourir. Mon corps se transformais en flammes.. comment expliquer cela? Au fil du temps j'ai découvert que c'était un don. Je peux manipuler la forme de mon corps comme je le souhaite et je peux même créer des flammes ou bien les manipuler à souhait. Ce fut la plus grosse galère de ma vie mais également la plus belle compensation que je pouvais espérer..

Souriant après ça, je tirai une nouvelle latte sur mon bédo, plus grande que les précédentes, avant de souffler un nuage lumineux si épais qu'il semblait surnaturel. En fait, j'y avais mêlé des flammes. Le nuage se fit emporter par la chaleur et prit de l'altitude, alertant les miliciens de la présence d'un potentiel feu sur le toit..

Je m'étais assis à côté de Shôri pour l'écouter avec la plus grande attention.
- Tu sais parmi les galères que j'ai pu vivre, il y en a une plutôt exceptionnelle.. En fait, je crevais de faim alors.. j'suis allé chez un marchand et j'ai piqué une pomme. Mais il m'a grillé et des miliciens passant par là ce sont mis à me courser. Le fruit était pourtant banal.. et pendant ma course je l'avais quitté des yeux pour savoir si j'avais semé les keufs qui me couraient après. Alors je croquai dedans sans perdre de temps. J'avais la dalle merde! Mais la pomme était devenue noire, avec des reflets violets et avait un goût cendré.. Quelque chose m'envahit, une sorte de force, affamé le mangeai tout de même le fruit jusqu'au bout mais je me sentis atrocement mal durant plusieurs jours. J'ai cru mourir. Mon corps se transformais en fumée.. comment expliquer cela? Au fil du temps j'ai découvert que c'était un don. Je peux manipuler la forme de mon corps comme je le souhaite et je peux même créer de la fumée ou bien la manipuler à souhait. Ce fut la plus grosse galère de ma vie mais également la plus belle compensation que je pouvais espérer..

Whaouh... quelle histoire m'avait-il sortir, cela pouvait sembler irréaliste mais j'étais comme lui. Moi qui m'étais crus un "monstre" pendant toute ces années je rencontre enfin une personne comme moi ! Je le regardais avec un grand sourire puis je lui sortis:
- Shôri le destin décidément à voulut que deux grands esprits se rencontrent ! Laisse moi te révéler un truc. Toi tu es devenus on va dire le feu lui-même ?! Tandis que moi laisse moi te dire je suis le vent !


A la fin j'avais bel et bien raison il n'était pas du tout comme les autres. En faisant un démonstration de son pouvoir en sortant un gigantesque amas de fumée je montrai les effets de mes pouvoirs. Avec ma main droite je fis un geste de droite à gauche, d'un coup le vent poussa tout la fumée, cela rependant un peu la fumée, je vis au loin plusieurs loupiotes qu'utilisait les gardes pour voir leurs chemin qui se dirigeaient à pleine allure vers nous. En voyant ceci je sortis à ma nouvelle connaissance:
- Je propose de fuir ses gardes, qu'en pense-tu chers amis ? Cela par la même occasion peut nous permettre de faire une démonstration de nos pouvoir qu'en dis-tu ?

- Je propose de fuir ses gardes, qu'en pense-tu chers amis ? Cela par la même occasion peut nous permettre de faire une démonstration de nos pouvoir qu'en dis-tu ?

Lui aussi il avait remarqué? Tout au bout d'une ruelle que nous voyions depuis notre position, quelques miliciens semblaient s'être regroupés. Je ne ressentais aucune présence hostile. Le fait qu'ils approchent de nous ne signifiait qu'une chose : ils étaient là pour nous. Qu'ils sachent ou non qu'il s'agissait de mon acolyte et moi, il valait mieux se tirer. Car s'ils ne savaient pas, ils ne pourraient alors jamais le savoir. S'ils le savaient cependant, nous n'aurions aucun autre choix que celui de fuir puisque nous ne voulons pas finir derrière les verrous. Enfin je parle surtout pour lui.. N'ayant rien à perdre, je me relevai, prêt à filer. Les mains dans les poches, je suivais du regard les miliciens qui approchaient. Ils étaient encore à bien trois cents mètres. Ils n'avaient aucune chance de nous rattraper..

- Si seulement ils avaient le niveau pour nous obliger à utiliser des pouvoirs pour fuir..

Je soupirai. J'avais les moyens de me tirer sans utiliser le moindre pouvoir, et c'était peut-être même le cas pour lui. Alors il nous fallait faire plus que ça. Nous allions jouer avec eux un petit moment. Ce que je comptais faire? Les miliciens souhaitaient sûrement nous contrôler. Un stupéfiant à la bouche, et accompagné d'un hors-la-loi recherché, il valait mieux pour moi que je les évite.. Je jetais mon bédo. Je mis ma capuche par-dessus ma tête et ferma ma veste jusqu'en haut, de manière à dissimuler mon visage au moins à moitié, ne laissant dépasser que le haut du nez, les yeux et le front. Je jetai un coup d'oeil à Meiday avant de lui faire signe de la tête pour qu'on y aille. Je fis ensuite un petit saut à pieds joints pour me jeter dans le vide, descendant du toit pour arriver au sol dans la rue. Posant pied à terre souplement, j'attendais l'arrivée des miliciens.

- Let's rock..

- Si seulement ils avaient le niveau pour nous obliger à utiliser des pouvoirs pour fuir..

Ce n'était pas faux ce qu'il me disait là. Je le regardais s'habiller puis me faire signe de la tête, il descendait alors que je le regardais. A mon tour je le suivis. Je glissai du toit et d'un bond je me rattrapai sur le sol avec une main, je fis une pirouette et hop ! J'étais sur pied. En voyant les miliciens arriver doucement Shôri lança une phrase que je n'avais jamais encore entendus mais qu'il faisait un effet:

- Let's rock..

Let's rock... sa me plais ! Les gardes voyant nos silhouettes s'approchèrent avec leurs loupiotes, ces dernières éclairèrent peu à peu mon visage, les gardes avaient finis de me reconnaître. Grillé ! C'est alors en fermant mon poing devant moi je créai un vent qui avait éteins toutes leurs lampes. Par la suite je me dématérialisais en vent, je me déplaçais sous forme de vent entre eux. Tous d'ailleurs à ce moments là frissonnèrent, soudain je repris forme humaine. Je dégainai un de mes deux katanas, en l'enlevant de son fourreau on pouvait entendre l'acier frotter contre le fourreau en fer, ce crissement glacial faisait peur aux miliciens apeurés par ma disparition, soudain un tomba sous le coup que je lui avait porté au dos, certes je suis un ex-samouraï, justement il fallait que je laisse tomber maintenant les principes du samouraï sur l'honneur un peu. D'un coup je re-disparus sous forme de vent pour me mêler encore un peu aux soldats, l'ambiance pour eux était pesante, dans un noir où on y voit à peine et un adversaire qui est invisible... . Je me mis derrière un autre puis je le caressai doucement le dos pour soudainement re-disparaître, ce dernier stressé donna un coup dans le vide. Enfin je réapparus à ma position initial.

Meiday était passé à l'action. Il n'était pas mauvais. J'aimais bien son style. Proche du mien. Il revint à côté de moi. J'étais amusé. Il avait blessé un milicien. Fallait bien en blesser au moins un.. le reste du groupe était tétanisé. Des sous-fifres faces à un criminel recherché. Y'avait du souci à se faire pour eux! Quoi qu'il en soit, le groupe recula, petit à petit. Je sentis une présence hostile autour de nous. Je crois que Meiday l'avait sentie aussi. Soudainement, deux petits bruits, à nos pieds. Des kunais plantés dans le sol, dotés de parchemins qui explosèrent. Réagissant au quart de tour je pris ma forme de flammes, rendant mon corps immatériel et surtout insensible aux attaques banales telles que celle-ci. J'avais réagi au dernier moment, ce qui me permit de cacher cette habilité à Michumo, puisque j'étais recouvert par la fumée lorsque j'étais encore couvert de flammes. Je repris ma forme initiale dès que le danger disparut, mais très vite, je sentis le glacial fil de la lame du kunaï que le milicien ninja avait glissé contre ma gorge.

Je me tenais droit. Je ne bougeais pas d'un millimètre. Avalant ma salive, je tournai la tête légèrement à gauche pour pouvoir regarder Meiday. Il était dans la même situation que moi. Sûrement avait-il réagit exactement de la même manière.. et d'un échange de regard, nous allions nous comprendre. La "poker face" que j'avais sur le visage laissa place à un sourire mesquin, tant la situation me plaisait. Meiday et moi étions vraiment sur la même longueur d'onde. Nous étions faits pour combattre côte à côte. Michumo était dans de sales draps.

Spoiler:

Cela m'amusait de voir ses gardes apeurés, sa me détendais. Je sais drôle façon de s'amuser. Mais pas le temps de rigoler, j'entendais quelque chose fusée dans l'air, soudain deux projectiles vinrent se planter dans le sol, je rendais mon corps en vent pour ne pas être toucher mais c'était juste des fumigène, me rendant de nouveau humain je me retournai vers mon compagnon en souriant enfin pas trop.. je le voyais avec un kunaï sous la gorge et je réagis que moi aussi j'en avais un sous la gorge.

Même dans cette situation j'arrivais à bailler, je m'ennuyais un peu. Ma respiration était lente, aucun signe de stress de ma part émanait, je regardais Shôri en toute confiance. Même un sourire mesquin s'affichait sur nos deux visage. Je regardais donc le garde qui nous menaçait et je lui demandais:

- Es-tu sur de vouloir faire ça petit ? 

Après tout un criminel recherché et un homme que je sentais qu'il n'était pas normal, le pauvre petit il risquait de ne pas faire long feu.

Notre échange de regard plein de malice me donnait envie de grabuge. De plus, insolent bâillement m'avait donné envie de rire aux éclats. Il lui avait même lâché un "Es-tu sur de vouloir faire ça petit ?" comme si c'était un môme. Bon, c'est un môme. Mais le ton hautain était insultant.. Plein de volonté, ledit môme nous fit ravaler notre fierté en quelques secondes. Il lui demanda de répéter, avant de balancer des ordres à ses subalternes. Là, il engloba ses lames de chakra avant d'insuffler son élément, le feu. Dommage pour lui, il n'est pas tombé sur la bonne personne!

En effet, le feu, c'est MON élément. Des preuves? En veux-tu en voilà. Sans prévenir, je pris la forme d'un immense jet de flammes qui vient envelopper totalement le milicien. En un instant, le corps qui se trouve devant lui disparaît, laissant à sa place un incendie vivant qui grimpe sur le ninja qui, trop proche, et surpris, ne peut éviter le pire. Il ne peut même plus voir Meiday puisque des flammes recouvrent sa vue, d'ailleurs, sûrement allait-il en profiter pour retirer la lame qu'il a sous la gorge? Quoi qu'il en soit, après deux secondes qui laissaient largement le temps à Meiday de se libérer de la menace de Michumo, je reforme mon corps dans son dos, une dague dans la main gauche, laquelle je place lame contre la gorge comme il me l'avait fait quelques instants auparavant. Je plaque mon buste contre son dos, afin d'éviter un coup de coude. Mes jambes contre les siennes me prévenaient d'une quelconque tentative. En bref, il n'avait aucun moyen de s'échapper. Nous avions inversé les rôles. Je fais un petit signe de la tête à Meidey. Cela voulait dire qu'il pouvait l'assommer.

- Des renforts, mhm? Tu pensais nous avoir arrêté? Faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.

Le pauvre. Il allait être traumatisé après ça. Et hop, une vie foutue en l'air. Trente ans de thérapie. Pour finalement pas s'en remettre. M'enfin qui sait, peut-être est-il tombé dans les vapes avant même que je n'ai terminé ma phrase? Dommage. Il aurait au moins pu en tirer une leçon.. Enfin! Les renforts n'allaient pas tarder. Les miliciens déjà présents ne comptent pas se mêler de nos affaires. Pis de toute façon ils seraient mis de côté sans problème. Dès que Meiday assommera Michumo, je lâcherai son corps en le laissant tomber sur le flanc droit avant de me mettre à fuir, puisqu'il ne valait mieux pas rester ici trop longtemps.

Des lames entourée de chakra et de feu whaouh ! Impressionnant.. avec mes pouvoirs je peux lui faire faire 3 fois le tour de son slip sans qu'il touche l'élastique. Ce n'est pas ses malheureuse lames là qui vont me chambouler. Il était bien gentil le gône mais il savait pas à quel point j'étais dangereux et surtout à quel point peut être mon compagnon. Sur l'avis de recherche c'est 10 000 N€ mort ou vifs, c'est pas marqué 10 000 bonbons. 

Hop en deux secondes la tendance était inversée, lors des flammes je profitai de cela pour retirer le kunaï de sous ma gorge. Le petit était en très mauvaise posture, par la suite il se retrouvait immobilisé. Mon collègue qui lui sortit:
- Des renforts, mhm? Tu pensais nous avoir arrêté? Faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.

Tant qu'à moi j'ajoutai:
- Ben je te demandais si tu étais sur de ce que tu voulais faire petit.

Je dégainai avec vitesse et agilité mon katana, je le tournai du côté du plat et hop un coup dans la tempe bien placé et assez fort puis il était parti pour faire un petit somme pendant quelques heures. Les autres miliciens ayant vu cela était de plus en plus apeurés, c'est alors pour mon plaisir personnel je les fis fuir en leur criant juste:
- Bouuuuh !!!!

Quelle bande de lopette ceux-là.. pauvre petit il n'avait pas une très bonne escouade d'intervention. M'enfin en même temps on n'envoie pas une équipe de bras cassé pour attraper un fugitif.

Après cela Gabinato laissait tomber le petit sur le côté droit puis nous nous en allions en vitesse pour ne pas avoir encore trop de garde aux fesses. En chemin je lui posais enfin cette question qui me turlupinais la tête depuis notre rencontre:
- Vu que je suis un pirate, je compte crée mon équipage, sa te dirais de le rejoindre, nous deux ensemble pouvons faire de grandes choses ! Nous sommes complémentaire !

C’était une journée banale au QG de Nagrand, toute la journée je devais de la paperasse administrative pour des alliances avec les Tranchantes et la section spéciale de Zangar.
Les patrouilleurs étaient partis effectuer leurs rondes respectives dans le centre ville et dans les alentours.
Faut dire qu’on a quand même pas mal de chance sur ce niveau là, notre belle ville reste assez calme ces temps-ci, nous avons une belle équipe de milicien et les Nagrantais sont plutôt satisfaits de la baisse de criminalité de ces dernières années.
 
La nuit était tombée et les patrouilleurs de l’Est de la ville n’étaient toujours pas rentrés pour les comptes rendus journaliers. Habituellement je m’inquiète pas pour ce genre de choses mais connaissant bien cette section ils sont toujours à l’heure. Les autres avaient déjà effectué leurs feedback depuis une trentaine de minute.
 
Hikato se leva de son bureau puis regarda d’un air pensif à travers la fenêtre. Il était songeur, il s’était allumé une cigarette puis prit la direction de l’accueil du QG.
 
-       Bonsoir Annie, vous n’avez pas eu de nouvelles de la patrouille Est ?
 
La secrétaire plutôt bien golée du QG de Nagrand répondit avec sa voix sensuelle qu’elle n’avait reçu aucun appel et qu’il n’avait pas de raison de s’inquiéter.
Le milicien reprit donc le chemin de son bureau puis le ferma à clef. Signe que la journée est fini, il repassa une nouvelle fois devant l’accueil puis salua respectueusement la secrétaire. Il lui indiqua que si la patrouille arrive, qu’elle devra effectuer le compte rendu demain matin et qu’elle devra justifier leurs retards.
 
Les temps ont changé, à mon époque si on ne justifiait pas notre retard, on se faisait sévèrement engueulé par le Capitaine de division et on était contraint d’aller en mission de repérages dans les lieux sensibles tels que les péninsules des flammes infernales.
Je m’apprêtais à me rendre dans mon habitacle quand tout à coup, je vis Annie courir à vive allure dans ma direction en s’exclamant « Hikato-sama !! ».
Prise de panique, elle reprit son souffle puis me signala un appel de la patrouille Est, leurs retards étaient largement justifiés, en effet ils pensaient tomber sur des fumeurs de substances illicites mais… Parmi eux se trouvait Meiday Nobunaga, le petit nouveau hors la loi blacklisté de Nagrand.
 
Très vite je pris la direction de l’endroit indiqué par l’appel de la patrouille. Il ne me fallut même pas 7 minutes pour me rendre sur place. Les pauvres ils étaient débordés, la plupart des miliciens la patrouille furent en retrait, Michumo était allongé sur le sol, complètement dans les vapes.
L’un des patrouilleurs paniqués tendit son bras en direction de deux personnes qui couraient rapidement en direction d’une autre ruelle.
Alors c’était eux… Meiday doit être l’un d’eux, je ne vais pas y aller de main morte !
 
En un instant Hikato avait disparut… FIOUF… Comme volatilisé… En un éclair il se retrouva dans la ruelle où les deux fuyards allaient prendre la fuite. Très surpris de la subite apparition de l’homme en uniforme, ils se stoppèrent net.

Spoiler:

Il s’alluma une cigarette puis rétorqua :
 
-       Hoy, hoy, alors comme ça c’est vous les deux fumeurs de joints qui retardent ma patrouille pour leurs debrieff hein ?
 
Il pointa du doigt l’homme au katana puis d’un léger sourire rétorqua avec un calme surprenant :
 
- Hmmm… Meiday Nobunaga, c’est toi le petit nouveau à la prime de 10 000 neurotos huh ? Je n’ai pas trop de temps à perdre avec vous, je suis juste venu ici pour voir ce que ma patrouille branlait. Allez-y les enfants, je vous attends, montrez-moi ce que vous avez dans le ventre !
 
l’Homme au bambou attendait le combat, mais les deux fugitifs ne pouvaient actuellement s’enfuir.

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Citation :

Hikato



Rang : Vice-Capitaine de la 5ème Division de Nagrand
Puissance : ~14/20
Arme : Bambou

Vingt deux vingt deux! V'là les flics! Cavalant à toute vitesse, nous quittions le précédent champ de bataille pour en rejoindre un autre. En effet, à peine avions nous parcouru un kilomètre qu'on retrouva notre trace. Durant notre escapade, Meiday entama une discussion.

- Vu que je suis un pirate, je compte crée mon équipage, sa te dirais de le rejoindre, nous deux ensemble pouvons faire de grandes choses ! Nous sommes complémentaire !

C'est vrai, pensais-je. La mise hésitant, je finis par soupirer en haussant des épaules -tant bien que mal puisque je courais- avant de hocher la tête en le regardant d'un air complice. Mais soudain, une étrange sensation ; quelqu'un approchait, c'était comme un pressentiment, quelque chose qui me disait qu'une personne se trouvait à moins de cinquante mètres, une précognition qui s'avéra exacte, puisque cette présence hostile que je détectais se manifesta devant nous. Surpris, je ralentis, avant de m'arrêter. Je mis la main gauche sur ma dague, au cas-où. Elle était dans son fourreau, à ma taille, côté gauche. Le vice-capitaine se tenait fièrement devant nous. D'un air hautain il s'exclama :

-       Hoy, hoy, alors comme ça c’est vous les deux fumeurs de joints qui retardent ma patrouille pour leurs debrieff hein ?

Puis, pointant du doit mon acolyte, il rajouta :

- Hmmm… Meiday Nobunaga, c’est toi le petit nouveau à la prime de 10 000 neurotos huh ? Je n’ai pas trop de temps à perdre avec vous, je suis juste venu ici pour voir ce que ma patrouille branlait. Allez-y les enfants, je vous attends, montrez-moi ce que vous avez dans le ventre ! 

Pas question de fuir cette fois-ci. Je pense que Meiday était de cet avis. Du moins, pas pour l'instant. Je mis la main droite sur mon chapeau, afin de l'incliner vers l'avant, en souriant. Je n'avais pas besoin de me bouger l'arrière-train pour l'instant. Jetant un bref coup d'oeil à Meiday, je posai mon regard à nouveau sur le milicien, qui braillait depuis quelque instant. Il venait de finir son speech. Après un bref soupire, je lui fis :

- Rentre lui dans le lard. Fais-moi confiance.

Il devait me faire confiance. Dans mon esprit j'avais déjà une infinité de scénarios qui avaient défilé, je les avais tous pris en compte et j'avais trouvé une solution à chacun d'eux. Ils démarraient tous de la même manière : une offensive de la part de mon acolyte. Alors, j'attendis qu'il lance l'assaut, avant de continuer de faire quoi que ce soit. Je connaissais les capacités de mon partenaire et je savais mieux que quiconque en tirer profit. Une chose est sûre, le milicien avait intérêt de se méfier de lui. ~

Je le voyais hausser des épaules, il avait l'air emballer sans trop l'être, je prenais sa pour un oui mais peut être. D'un coup une présence pas comme les autres vint nous barrer la route. Il avait une aura pas comme les autres quand je le vis, ce n'était pas un simple milicien de pacotille comme cette patrouille. Il devait avoir l'expérience d'un vrai soldat. Nous nous étions arrêtés puis on écoutais ses beaux discours.

-       Hoy, hoy, alors comme ça c’est vous les deux fumeurs de joints qui retardent ma patrouille pour leurs debrieff hein ?

Je ne sais pas où pourquoi mais tout le monde crois que je fumes alors que je n'ai jamais touché une cigarette de ma vie ! Je préfère boire en revanche ! Le rhum saké hm... juste à y penser j'ai ces douces saveurs qui vinrent réanimer ma mémoire. Mais revenons au père fouettard. Cet impoli me montra du doigt en disant:

- Hmmm… Meiday Nobunaga, c’est toi le petit nouveau à la prime de 10 000 neurotos huh ? Je n’ai pas trop de temps à perdre avec vous, je suis juste venu ici pour voir ce que ma patrouille branlait. Allez-y les enfants, je vous attends, montrez-moi ce que vous avez dans le ventre !


Hihi oui c'est moi, la classe hein ? Pensais-je. Pas de temps à perdre avec nous ? Pourquoi alors il voulait qu'on montre ce qu'on avait dans le ventre ?

- Rentre lui dans le lard. Fais-moi confiance.


Quand j'avais entendus mon compagnon me dire cela je n'hésitais pas. Je dégainais mes deux katanas avec rapidité et agilité puis je fonçai à vive allure sur le soldat en exécutant quelques prouesses avec mes katanas. Pour montrer que je n'étais point un bretteur des rues mais un ancien samouraï malgré mes jeunes années. C'est alors qu'une fois arriver à quelques mètres du milicien je fis mon attaque, tout en faisant mon attaque je me concentrais pour activer mon haki de l'observation. En l'attaquant je criai le nom de ma technique, c'était une de mes particularités.
- Slash double !

Cette technique consistait à donner deux coups de sabres. Je tendis les deux bras sur ma droite, épée en main, puis, lorsque mon adversaire fut à portée, je donnai un revers du bras gauche, en diagonale, de bas en haut, de manière à l'entailler sur tout le travers du buste. Dans la continuité de mon mouvement, je comptais enchaîner avec un second slash, que j'allais adapter en fonction de la réaction de mon adversaire pour l'avoir après sa potentielle esquive/son éventuel contre.

Technique utilisée:

Spoiler:

Hmmmm intéressant. À en juger par la posture que prend l’acolyte de Meiday ils doivent probablement avoir l’habitude de coopérer ensemble, cependant un détail m’échappe… Le petit au chapeau n’est pas dans nos bases de données. Alors que compte-t-il faire ? Je ne sais pas si leurs capture est réellement nécessaire, pour l’instant je ne connais pas les antécédents de l’homme-chapeau et Meiday a été blacklisté pour avoir fuit et blessé des forces de l’ordre.

Hikato continuait de fumer sa cigarette tout en regardant les deux individus. Le plus déliquant des deux, subitement, fondit avec grande vitesse en direction du milicien. Il avait dégainé ces deux épées et avait prit une posture très offensive qui consistait de part et d’autre à trancher littéralement son adversaire  au niveau du buste.
Ayant actionné son offensive, le vice-amiral restait planté là tout droit, fumant sa cigarette, les épées de Meiday n’étaient à quelques centimètres de lui et vu la puissance à laquelle il s’était élancé il allait être tranché comme dans du beurre.
À quoi jouait-il ? Il allait vraiment se faire avoir ce con !

Mais peu à peu il tomba à la renverse tout en étant stable sur ses appuis. Il suivit avec une extrême agilité la direction que prenait le slash de l’épéiste, les lames n’étaient même pas à 1 centimètres de le trancher mais il continuait son étrange esquive.
Une esquive redoutable puisqu’on a la sensation que les épées vont vraiment le toucher mais au final… non.
En combinant la démarche hâtive et la vitesse d’exécution de la technique de Meiday, les deux épées venaient d’effleurer le corps d’Hikato, cependant une belle ouverture, servie sur un plateau était possible au niveau des jambes pour Hikato.

Spoiler:

Avec une grande célérité et au vue de la posture incongrue dans laquelle s’était retrouvé le milicien pour éviter l’attaque, il ne pouvait pas viser la tête et encore moins les bras de Meiday. C’est alors qu’il planta son doigt droit au niveau du talon d’Achille droit de l’épeïste.
Oui c’est bien son doigt qu’il venait de planter au niveau de la cheville de l’homme blacklisté de Nagrand.

Spoiler:

Au même moment, avec l’aide de sa main gauche qui était posée au sol, il effectua une rapide rotation  qu’il l’aida à se dégager rapidement de sa posture étrange. Il se remit de nouveau debout et regarda l’autre personne qui accompagnait le hors la loi puis rétorqua :

- Bandes d’imbéciles ! Quelle idée de trainer dans Nagrand alors que Meiday vient tout juste d’être blacklisté huh ? Vous voulez tester vos limites ? Vous n’avez pas encore idée du pont qu’il y a entre vous et un vice-capitaine ! Bakaaaaaa !

Plutôt étrange pour un vice-capitaine de réagir ainsi, mais peut-être qu’il éprouvait de la sympathie pour ces deux fugitifs. Au final Meiday avait juste blessé quelques miliciens et sa prime restait très légère.

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Points de compétences restants : 16 (1-1-2)

Je suivais mon compagnon du regard. Il avait une bonne vitesse. Et pourtant il n'y était pas allé à fond, ça se voyait. Mais cela serait suffisant pour créer l'écart. Il m'en faudrait peu pour venir à bout du milicien et je ne comptais pas lui faire de cadeau. Au moment où Meiday arma les bras pour envoyer son premier coup de sabre, j'entrepris une course à très grande vitesse, passant par la gauche de mon acolyte. Je me retrouvai donc à droite du milicien, les deux mains pointées sur lui. J'imitais la forme de deux flingues à l'aide de mes mains. Qu'allais-je donc faire dans cette position? Le vice-capitaine effectua un mouvement très précis ce qui lui permit non seulement d'esquiver le premier coup de lame, mais sans se mettre dans une mauvaise position, lui permettant de pouvoir esquiver le second slash. Quelle était cette technique? J'étais plutôt surpris de la manière dont il avait réussi à en réchapper. Mais je m'étais déplacé au cas où justement, il réussirait à ne pas être touché, je n'allais donc pas perdre la moindre fraction de seconde pour réagir.

En voyant mon adversaire se retrouver dans une position incongrue, je réagis au quart de tour. De véritables balles de flammes surgirent une à une du bout de mes doigts, comme issus d'une mitraillette. Ma position était idéale : j'étais presque à bout portant, ma précision était telle que je ne pouvais le manquer, tout en restant hors de sa portée. La célérité des balles et notre proximité, ainsi que la surprise puisque le vice-capitaine ne connaissait pas mes capacités, rendait l'esquive impossible. En plus, il était en plein mouvement. Lui qui comptait envoyer son doigt dans lequel une étrange énergie était concentrée, il se vit percuter de plusieurs balles de flammes sur tout le flanc droit, avant d'être expulsé sur sa gauche.

- Pistola de Fuego! ~

Spoiler:

Là, je tendis les paumes vers lui. Fut projeté une immense gerbe de flamme, qui prit en largeur après avoir été envoyée. La seconde attaque n'avait pas pour but de blesser intensément le milicien mais surtout celui de créer un mur élémentaire entre lui et Meiday, bien que les flammes soient en contact avec le vice-capitaine. Cependant ce mur de flammes pouvait rapidement devenir dangereux si quelqu'un venait à l'amplifier.. Si le vice-capitaine était bien immobilisé quelques instants, j'allais reprendre la fuite mais cette fois-ci par la voie des airs en me déplaçant dans ma forme mi-humaine mi-feu, le bas de mon corps formant des flammes afin de me propulser comme une fusée. Mon acolyte pourrait me suivre ; peut-être pas notre adversaire. Nous n'étions vraiment plus loin des remparts de la ville, s'y rendre à vol d'oiseau  n'était qu'une affaire de dizaines de secondes. ~

Spoiler:

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(PC restants : 16 (20-2-2)

Oh merde ! Je suis dans la merde ! Ce Vice-Cap' allait me toucher ! Mais non voyons ! Mon Acolyte et là ! Ouf grâce à son attaque il expulsa mon adversaire un peu plus loin. Malheureusement.. son doigt, rapide, et solide, put me percer le talon. La douleur parcourut mon corps entier. Je serrai les dents. Mais je restais concentré. Je regardais mon compagnon, ce qu'il faisait. D'un coup il créa un mur de feu, selon moi ce mur était pas assez grand et gros c'est alors que je rengainai mes katanas en vitesse, je mis mes deux paumes de mains en arrière et d'un coup je donnai un coup avec les deux paumes en avant, cela créa deux gros coup de vent qui vinrent amplifier ce mur qui était devenu titanesque. Comme à mon habite je criai le nom de la technique:
- Wind Yari !!!!

Spoiler:

Par la suite je jetais un regard à mon compagnon, le voyant commencé à se propulser je le compris. C'est alors que je dématérialisai le bas de mon corps pour le concentrer en vent puis avec la force du vent je me projetais dans les airs en direction des remparts. Mon corps désormais était à moitié invisible, semblable à un fantôme, tout les pochtron traînant dans les rues voyant des hommes à moitié de feu et à moitié invisible devaient mettre cela sur l'alcool mais c'était bien réel.

Spoiler:

Lors de mon décollage vu la puissance du vent qu'il fallait pour que je décolle vu que sa projetais du vent sur le côté sa renforçais encore plus le mur.

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20-2=18 PC


EDIT (by Gabinato) : On t'accorde le fait qu'il soit blessé va, bien que je trouve ça incohérent.

Plutôt astucieux, l’acolyte de Meiday avait effectué un déplacement latéral qui lui avait permit de se retrouver à quelques mètres de moi.
Trop occupé à défoncer le tendon d’Achille du hors la loi, je ne l’avais pas vu venir. Des balles de feu avaient heurté mon diaphragme, la puissance du coup m’avait propulsé à quelques mètres des deux compères.
Je suffoquais comme une dinde et les saignements commençaient à jazzer. Mais je n’étais pas arrivé au bout de mes peines, un mur de feu s’était dressé devant moi, probablement l’utilisateur du feu qui venait de me blesser avec ses balles !

Prit au piège, Hikato, très rapidement effectua des bonds en direction du toit de la maison qui se trouvait à une trentaine de mètre derrière lui. Ayant une vision plus explicite de la situation, il y vit l’homme-flamme dans les airs qui venait de prendre la fuite, ainsi que son acolyte qui venait lui aussi tout juste de partir. Le mur de flamme quand à lui venait de dédoubler de volume.

Spoiler:

Hmmm deux utilisateurs de logia ? Un du feu et l’autre du vent… La combinaison est redoutable, le mur de vent a été attisé par la fuite de Meiday.

Le vice-amiral regarda ses blessures causées par les balles, puis regarda de nouveau en direction des deux fugitifs qui étaient dans les airs.

Devais-je en ramener un au QG ? Pour le moment ils ne représentent pas de menaces potentielles pour Nagrand, cependant ils sont à surveiller de près ces deux-là… Au final moi qui pensais que j’allais rentrer tôt chez moi, j’ai un rapport à mener et un nouveau à blacklister ! Ah... Et puis va falloir que je règle ce problème de flamme, je n'aimerai pas à avoir un incendie à relater sur mon rapport, sinon le capitaine allait me défoncer ! 


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45 000 neurotos + 5 de notoriété chacun, l'idéal aurait été pour Meiday d'améliorer la quantité de ses posts. Cependant votre RP a été d'une grande qualité malgré le petit quiproquo sur l'antériorité des actions qui plombe un peu le rythme du RP (sur "esquive moi non plus").

Pour Michumo :

Up-grade Colonel de la 5ème division de la milice de Nagrand. Tu peux dès à présent jouer ton équipe de soldat en mode PNJ !!

Pour ce qui est des primes, Meiday a foutu moins la zone que le père Gabinato qui nous a fait un joli couplet blessure d'un Vice-capitaine et incendie du coup ça nous donne :

MEIDAY => Nouvelle prime : 15 000 neurotos
Gabinato => Nouvelle prime : 12 000 neurotos


NB : Gabinato passe hors la loi blacklisté de Nagrand pour les actions qu'il a commise dans ce RP !