Agression (asexuée espérons-le) - Sylargh

Messages : 43 Neurotos : 68 Date d'inscription : 11/10/2010 Age : 32

Fiches des PNJ's:

Il était tard. Très tard. Dans les rues de la ville d'Ombrelune, une bande de hors-la-loi avait ses petites habitudes et ses techniques d'agressions. Ils avaient une femme habillée en prostituée qui attirait les hommes, qui, souvent, avaient de l'argent sur eux pour pouvoir s'offrir une heure ou deux de plaisir. Une fois le poisson appâté, le reste de l'équipe le dépouillait de toutes ses thunes. Mais ils ne s'arrêtaient pas à cela. Passée une certaine heure, les "clients" se faisaient rares. Ils agressaient donc en bande directement, sans se soucier des potentiels témoins. Ils étaient si peu nombreux qu'ils leur casseraient la gueule s'ils l'ouvraient, de toutes manières.

Ce soir fut le tour d'un jeune homme plutôt gringalet, qu'ils aperçurent. Tout habillé de noir, et brun, il semblait bien ténébreux. Mais malgré l'obscurité ils ne passaient pas inaperçu face à la vision bien avisée des gangsters qui avaient l'oeil pour déceler leurs futures victimes. Marchant comme si de rien n'était jusqu'à lui, ils finirent par l'encercler. Celui qui avait des airs de meneur était habillé d'un jeans et d'une veste kaki. Les cheveux longs, châtains, l'air grave. À côté de lui se tenait un grand homme au teint mat, et à la chevelure rappelant les Funky Cops. Les deux autres étaient un homme très trapu dont la coiffure en banane n'était pas sans rappeler Elvis Presley. Quant à la femme, elle était horriblement moche de près. Comment pouvait-elle avoir des clients?

Le gangster aux allures de chef dégaina une dague qu'il faisait tournoyer entre ses doigts avec une certaine dextérité non-négligeable. Plongeant son regard intimidant dans celui qu'ils allaient agresser, il lui fit :

- La bourse, ou la vie.

Messages : 5 Neurotos : 4 Date d'inscription : 31/12/2013

* Il est vrai que ce n'était pas ni l'endroit ni l'heure pour se promener dans ce lieu aussi infâme soit-il. La rue était à peine éclairée ne laissant que les trottoirs et les feux comme seuls endroits encore éclairés. Des lampadaires par-ci ou par-là y faisaient quelques peu exception. La nuit était fraîche et accompagnée du même type d'hommes et de femmes que nous pouvions retrouver à ces heures perdues. Des malfrats, des dealers, des voleurs et même des prostitués. Pourtant parmi cet amas d'incapables persistait des gens biens, de bonnes augures. Quoi que. Habillé d'un large veston laissé ouvert sur toute sa longueur le gringalet comme tout le monde semblait le soutenir se promenait tranquillement. Sous son blouson était visible un jean noir aussi, bien ample pour son nom. A son buste s'y trouvait un fourreau, chose peu commune pour un civile, cachant une épée au manche noir. Au dessus de cela s'y trouvait un tee-shirt issue du même pigment cachant toute musculature possible. Il faisait plus penser à un corbeau qu'à un tout autres animales censés porter chance. L'inconnu continua néanmoins sa route de son côté.
De l'autre s'y tramait quelque chose. Quelque chose d'abominable et de très dangereux. Un gang de rue pillait et volait les gens et s'en prenaient à toutes leurs économies une fois que leurs proies soit prisent dans leur toile. Cette bande de malfrat avaient prit le trottoir opposé pour rejoindre le brun. Ils étaient organisés et devaient marcher en groupe depuis pas mal de temps pour sélectionner et agir de la sorte. Les imbéciles arrivèrent donc à destination, essayant de provoquer le brun qui lui n'avait rien demandé. Voilà que le plus grand des benêts prît la parole, son haleine était vraiment infecte, nauséabonde. Pour éviter une quelconque intoxication il fallait lui répondre, ou lui couper la parole, et vite. Chose que s'empressa de faire le ténébreux.

- La bourse ou la vie, hum..? Et bien disons que je vais prendre les deux. Je remplirais ma bourse de vos vies.

L'épéiste n'avait visiblement aucun problème de timidité, et loin de là, pour parler avec autant d'assurance face à un groupe en supériorité numérique. Il fixa alors l'ensemble des mécréants cherchant à analyser sa première victime. Son choix se fît vite puisque l'un d'eux avait déjà une dague en main. Ne voulant pas rester encerclé bêtement le bretteur posa rapidement les mains sur l'épaule de l'homme armé. Etant sur un trottoir sa petite taille ne lui posa aucun problème. Il commença alors à vouloir passer au dessus du putois tel un saute mouton. Néanmoins ce fût bien trop hâtif pour y arriver sans impulsion, sans rien. Le brun replia alors ses genoux lors de son ascension vers le ciel puis arrivé au point jugé le plus culminant il abattît avec force et virulence ses deux rotules dans la figure de sa cible, laquelle ne résista pas longtemps. Prise de douleur elle se mit à reculer de quelques pas en titubant tandis que Sylargh, puisque c'était son nom, en profita pour reprendre appuie sur elle. Ses coéquipiers n'auraient jamais osés attaquer dans ce cas-ci. Le jeune homme repoussa donc à l'aide de ses mains sa victime dans le sens contraire de sa " marche ". De ce fait notre héros pût s'échapper avec aisance via un simple bond tandis que les truands s'étaient apparemment occupés de leurs chefs, blessé farouchement.
Avec hargne le jeune homme tira son épée de son fourreau afin de la présenter à ses adversaires de nuit. De fins traits blancs ornaient les contours de la lame et de ceux du manche. Ce-dernier n'était d'ailleurs pas des plus banales. En lui même il n'avait rien d’extraordinaire mais ce qui s'y trouvait ci-dessus semblait bien plus important à souligner. En effet, pour raccorder le manche à la lame deux tiges étaient placées perpendiculairement, dépassant de gauche et d'en haut de la hampe. Les deux étaient raccordées par un autre bout de métal formant un arc de cercle, la lame y était ensuite incrustée à l'intersection de tout ses détails. Dirigée de tel façon à tout découper sur son passage, Sylargh attendit patiemment ses adversaires sachant que l'un d'eux avait peut-être perdu la motivation. *

Spoiler:

Messages : 43 Neurotos : 68 Date d'inscription : 11/10/2010 Age : 32

Sylargh semblait bien sûr de lui. Mais non seulement il parlait, en plus, il agissait. Sans perdre une instant il agressa son locuteur. Et bim. Sûrement pensait-il avoir éliminé le premier. D'ailleurs le voici qui se recula. Alignés, les quatre malfrats semblaient préparés. Celui aux airs d'Elvis sortit ses matraques, et s'avança sur Sylargh. La femme et l'homme basané partirent respectivement sur la droite et sur la gauche de leur adversaire. L'homme blessé resta en retrait. Quelles seraient les secrets de cette formation?

Lorsque Morgan, avec ses matraques, s'approchait assez pour attaquer, il se stoppa net dans sa course, avant de s'écarter d'un pas sur sa droite. Là, la dague qu'avait Asimov jusque là avait été projetée à l'instar d'un shuriken et frôla Morgan avant de filer droit jusqu'à Sylargh. Parallèlement, les deux ennemis déployés sur les côtés dégageaient chacun une énergie étrange. Ils préparaient également quelque chose, sûrement après avoir vu l'esquive de Sylargh. Il avait intérêt à limiter les gestes inutiles. Morgan semblait déjà prêt à matraquer son adversaire alors que la dague venait tout juste de passer devant lui. Ses partenaires allaient-ils attaquer de loin alors qu'il est tout proche? Ou préparaient-ils leur coup seulement au cas où Morgan se faisait contrer? Une chose est certaine, Sylargh était dans de beaux draps. ~

Messages : 5 Neurotos : 4 Date d'inscription : 31/12/2013

* Se faire rancarder par une vieille peau pareil était définitivement louche. Sylargh avait eu raison de lui et de se défendre au quart de tour. Son coup primaire avait réussit néanmoins à en mettre un hors combat, pour le moment du moins. Les quatre autres n'avaient pas perdu la tête, ils savaient quoi faire même sans leur leader. La célèbre phrase " il faut tuer leurs chef et l'armé se sépare " n'était pas fiable dans toutes les situations. Après tout ces quatres vauriens avaient dû être éduqués dans la rue et ne connaissait pas le syndrome du petit fonctionnaire. Il y avait au moins une chose à envier chez eux, la liberté. Chose qui n'était pas encore possible chez notre jeune héros. Celui-ci s'était littéralement fait agresser une seconde fois par un lancer de couteau plutôt vorace. Une formation bien étrange s'était mise en place du côté adversaire, il fallait absolument y faire quelques chose.
Remarquant que le couteau allait lui parvenir un moment où un autre Sylargh orienta sa lame de face bien droite avant d'y insuffler une énergie encore inconnue. L'épée se mit à adopté des contours bleu, très visibles dans cette pénombre. Le brun empoigna alors avec force son arme afin de donner un slash verticale dans le vide. A moins que. En réalité il avait frapper au bon endroit et au bon moment puisque l'arme de jet du plus incandescent à première vu s'était littéralement faite trancher en deux.

- Jolie cette dague. Je peux..?

La question était énigmatique mais les gestes du brun en allait expliquer le sens. Il lâcha son épée pendant qu'elle fusait vers le bas, naturellement emporté par le coup. Laquelle vint alors à se planter dans le sol. Le ténébreux s'empara alors des deux extrémités de l'ancien couteau. Sylargh avait désormais dans chaque main une des deux moitiés de la lame du couteau. Remarquant que rien de bon n'allait se passer il ne perdit pas de temps avant de les lancer tout deux sur ses cibles postés sur ses différents flancs. L'un était à gauche et l'autre à droite, c'était parfait. L'ensemble des malfrats devait servir de formation afin d’exécuter un quelconque plan. Il ne fallait vraiment pas que cela se produise, déjà en infériorité numérique il fallait réduire le compte et les mouvements à l'insu de ses adversaire.
De sa main gauche il envoya alors la moitié de la lame sur son côté droit et inversement avec sa main droite. Au final l'épéiste s'était retrouvé les bras croisés, paumes ouvertes et désormais vide. La vitesse d’exécution était sans précédent, et le ninja n'avait pas manqué d'y insuffler de son élément dans ses nouvelles armes de jet. L'une comme l'autre - les moitiés de lames - allèrent se planter dans le plexus solaire de ses cibles. Impossible pour eux de se saisir de l'arme en question, jugée bien trop dangereuse pour le moment. Le jeune prodige reprit alors son épée, antérieurement plantée dans le sol à la façon d'Excalibur. Chose faite, il se remit dans sa garde précédente. Faible en apparence mais rustique en soit. Nous allions pouvoir observer de quoi était capables ces voyous là. *

Spoiler:

Messages : 43 Neurotos : 68 Date d'inscription : 11/10/2010 Age : 32

Tout se passa extrêmement vite. Mais tout se passa surtout comme jamais l'un des gangsters ne l'aurait imaginé. Premièrement, la dague spéciale du patron avait été tranchée en deux. Comment une épée pouvait elle trancher autant? Quelle redoutable arme, pensaient-ils tous. Cela ferait un bon magot. Ils étaient encore plus motivés.. Sylargh n'en avait cependant pas fini. Et voilà qu'il projeta les deux moitiés de la dague sur les deux adversaires qu'il avait sur les côtés.

Si seulement ils savaient que l'épée n'avait rien de spécial.. la cause du tranchant était une concentration d'un certain chakra! Et la moitié de dague, côté lame, fut envoyé sur l'homme au teint mat, qui avait dégainé un flingue d'une main afin de dévier le projectile. Quelle surprise pour lui lorsque son arme fut littéralement tranchée sans préavis avant de l'empaler lui-même, passant au travers de sa gorge en une fraction de seconde. La trachée était traversée. Il s'étouffait dans son propre sang. Pas beau à voir. La fausse prostituée positionnée à la droite de Sylargh eut un peu plus de chance ; par réflexe elle mit les mains en avant. Une chance sur deux d'arrêter la dague : soit elle prenait le bout de lame qu'il restait, soit le manche. Ce fut la lame, et le chakra qui y était emmagasiné lui perça la main sans souci. C'est alors que le manche vint lui percuter la gorge, lui coupant le souffle rien qu'une seconde mais rien de plus. Le bout d'arme tomba au sol pendant que la femme laissait s'échapper la concentration d'énergie qu'elle avait commencé à émettre autour d'elle. Il fallait tout recommencer..

Pendant ce temps, le matraqueur matraqua son opposant. Celui-ci reprenait en main son épée. Il pouvait voir la détermination dans le regard de Morgan, qui n'avait pas encore vu l'état de ses camarades. Il vit également Asimov dans les airs, derrière Morgan, de deux mètres de distance, qui, le bras armé, comptait lancer sa deuxième dague.. mais déconcentré par la vision qu'il venait d'avoir, à savoir celle de ses coéquipiers atteints, dont un qui tomba dans une flaque de sang et l'autre qui lâcha un petit cri de douleur, il perdit une bonne seconde ce qui laissait le temps à Sylargh de le voir venir, dissipant tout effet de surprise.

Sylargh faisait maintenant face à un homme costaud déchaînant sur lui une furie de coups ainsi qu'à une dague dont la trajectoire était anormalement incurvée, ce qui permit à l'arme de passer au-dessus de Morgan avant de repiquer vers le bas afin d'atteindre sa cible.

Messages : 5 Neurotos : 4 Date d'inscription : 31/12/2013

La nuit n'était pas des plus favorables à ce genre de combat. Le brun s'était bien défendu face à deux des quatre truands. Il fallait avouer que leur nombre et leur confiance en leur stratégie allait être, tragiquement, leur perte. Voilà deux d'entre eux désormais mis hors état de nuire, au final le brun en avait terrassé la moitié. Il restait donc les deux novices dont l'un ne manquait pas de brasser l'air à chaque coups de matraque. Visiblement il avait raté sa carrière dans la police. C'était peut-être pour cette raison que désormais il la haïssait et causé bien des tords à des gens. Après tout s'il avait la formation nécessaire cet homme aurait très bien pût aider ses acolytes à fuir les situations jugées dangereuses par cet homme. Ce devait être leur conseiller tien, vu à la manière dont il se battait. S'il n'était pas limité par sa fougue il n'aurait pas manqué de se frapper lui même et ceux, sans retenu.
Sylargh réfléchi donc à une nouvelle stratégie visant à en finir au plus vite. Les combats de rue n'étaient pas la grande mode de ce quartier là. Remarquant bel et bien la faiblesse du premier homme le brun disposa son bras gauche face à lui, légèrement en hauteur comme s'il voulait cacher ses yeux du soleil. A son poignet y était accroché un bracelet de couleur noir. Bien sûr, toutes couleurs confondues auraient adoptées la même teinte dans ces conditions là. C'était la pénombre quasi total. La massue vint alors s'écraser sur cet étrange bracelet, pliant légèrement le corps du gringalet sous la puissance du coup. Pas le temps de se reposer le second avait armé son coup. D'un geste de répulsion, synonyme de raffuts au rugby, le ténébreux envoya valser dans les airs l'homme qui lui faisait face tandis que l'autre avait finit son bond. Le corps du premier percuta sans réelle force l'homme dans les airs. Pour en finir l'épéiste avait placé son épée de façon horizontale, prêt à découper tout ce qui allait rencontrer le chemin de sa lame attendant juste le bon moment.

- Ma bourse sera pleine. Après ça.

Les deux corps se juxtaposèrent alors au même niveau. Notre héros en profita pour prendre un peu de vitesse afin de découper l'ensemble dans un slash horizontal. Celui-ci fût effectuer de droite à gauche après s'être mût de quelques mètres pour se rapprocher de ses cibles. Le Fûton contenu dans la lame permit au brun de trancher avec précision et sans mal le corps d'Elvis. Tandis que son frère d'arme venait de subir le même sort. Un peu grassouillet sur les bords, le dernier homme n'avait pas perdu l'usage de sa partit inférieur de son corps. Il pouvait remercier son défunts ami, s'il le pouvait, ayant subit le même sort n'étant néanmoins seulement balafré au niveau du ventre. Profondément et sans bavures.
Les deux derniers sac d'os tombèrent au sol, dans un bruit sourd. D'une habitude machinale Sylargh essuya le sang se trouvant sur son arme d'un revers de bras, amenant sa lame de haut en bas afin de faire gicler le liquide rougeâtre sur le sol. Un vrai bain de sang au final. Pour combler le tout l'épéiste se dirigea vers chacun des corps, vérifiant s'ils étaient bien mort. A chacune des têtes inertes qu'il visitait, le jeune prodige proliférait des jurons incompréhensibles. Après en avoir finit avec ça il rangea son arme dans son fourreau, tournant le dos à cette véritable boucherie. Ce-dernier entreprit alors le même pas que précédemment, marmonnant, chuchotant à pleine dent qu'il les avaient bien prévenus. Sa bourse s'était remplie de leur vie; et d'argent sale par la même occasion.

» Présentation: Sylargh.