Attentat à la villa du nord - libre de rejoindre à qui bon le voudra

Une belle fin de journée comme je les aime. N'ayant rien fait durant les 18 premières heures du jour, je comptais bien continuer ainsi pour les 6 dernières. Hier, j'avais enfilé la moitié de la veste de mon kimono blanc, par-dessus un ensemble noir, souple, que portent généralement les pratiquants d'arts-martiaux. J'avais envie d'enfiler l'autre moitié. Mais la flemme. Allongé sur un toit, j'avais lézardé ici, sans broncher à cause du froid, depuis hier. Mais mon ventre commençait à crier famine. "FAMIIIIINE". Il me cassait les couilles. Trop difficile de me lever. Je me faisais rouler jusqu'au bord du toit, jusqu'à même tomber, me rattrapant par la gouttière. Mais en surgissant de la sorte, j'avais fait sursauter un client du bar au-dessus duquel j'avais dormi, lequel, venant tout juste de sortir, fit un bond. C'est alors qu'un homme à cheval passa, et, manquant de réflexe, percuta le client, qui, un sac en main, fut renversé. Diverses personnes, témoin de la scène, se rassemblèrent. Quelqu'un ordonna d'appeler les secours. "SECOUUUUURS!", criai-je. On me regardait étrangement. Ne comprenant pas pourquoi, je portai mon attention sur le blessé. Il tendait les bras vers son sac, et, le regard implorant, il me dit :

- Livrez-le pour moi, s'il vous plaît..

Il s'affala. Je voulais bien lui rendre service, si ça pouvait m'faire pardonner. Mais où? Je pris le sac. Je l'inspectai. Aucune adresse, ni rien. Je n'osais pas l'ouvrir. Il réussi à souffler qu'il fallait l'emmener à la villa du nord. Il n'y avait qu'une seule personne assez richissime pour s'offrir une villa au nord du centre-ville.  Mais pourquoi se ferait-il livrer par un pouilleux? N'y comprenant rien, j'embarquai le sac, le portant en bandoulière, avant de me mettre en marche, sans plus porter le moindre intérêt pour le blessé que j'avais fait. Je ne voyais pas, dans mon dos, ce couple, un homme et une femme, qui discutèrent quelques instants avec le blessé avant de me suivre discrètement. Je pris les transports en commun. Il s'agissait d'une cabine à roulettes (c'est comme ça que j'appelais les voitures et les carrosses) tirées par trois ou quatre chevaux. Loin de moi l'envie de marcher jusqu'au nord, non mais oh! Et loin de moi l'envie de payer. C'est pourquoi, discrètement, j'avais sauté lors d'un arrêt de la cabine, pour hisser mes bras sur le toit, gardant la tête et les épaules au-dessus pour éviter de tomber en arrière. Il fallait le faire silencieusement, et je ne pouvais pas grimper sur le toit complètement. Le cocher, positionné en hauteur, pouvait voir le toit en se retournant. Mais pas de problème pour moi. Je pus donc descendre lorsque je fus proche du quartier où je me dirigeais. Là, plusieurs riches se faisaient promener dans leurs cabines à roulettes de luxe. De luxe oui, car elles se casseraient si elles se tapaient les nids de poule et les pavés des quartiers modérés, à défaut de rouler sur le plat parfait du sol du quartier des bobos. J'atteins la villa en quelques instants. Là, la femme et l'homme qui m'avaient suivi arrivèrent à dos de cheval. Je ne les avais pas reconnus. Mais ils me suivaient, sûrement devaient-ils eux aussi livrer quelque chose à la villa, pensais-je.

La villa était entourée d'un immense domaine autour duquel une grande barrière décorative était érigée. En face de la villa, la barrière laissait place à un portail devant lequel un grand garde bien costaud était posté. Il avait une tête de clebs, je trouvais. Il me fit sourire. Arrivé devant lui, je n'eus même pas le temps de lui adresser la parole qu'il m'agressa.

- Eh toi! Quel bon vent t'emmène?
- Euh.. j'ai créé un accident malencontreusement.. Un blessé m'a demandé de livrer ce sac ici pour lui.
- J'ai pas entendu parler de quoi que ce soit à livrer ici! Et récemment, nous avons été victime de diverses attaques, alors la défense est très renforcée. Laisse-moi vérifier le contenu du sac avant. Moi vivant, il ne passera pas ce portail sans mon accord.
- C'est sûrement de la bouffe pour chien. Il n'en restera plus pour ton patron..
- Quoi?

Il ne pouvait pas comprendre. Dans mon esprit, je parlais à un chien. Pour moi, s'il s'avérait que le sac soit rempli de pâtée, il boufferait tout sur l'instant. Je ne pouvais pas prendre ce risque. Impatient, le garde essaya de me prendre le sac. Le couple qui me filait passa à côté de moi, l'un par la gauche, l'autre par la droite, juste quand, pour emmerder le garde, j'avais lancé le sac par-dessus le portail. Ainsi, le sac avait passé le portail. Ce qui mit le garde en rogne. Soudainement, une violente détonation nous détruisit les tympans. L'explosion, sortie du sac, ravagea la face avant de la villa, après avoir quasiment soufflé le portail qui s'ouvrit, laissant au sol rien qu'un petit bout de cuir ainsi qu'un gros cratère. Je ne savais pas ce qu'il y avait dans le sac. Mais je savais ce que j'avais à faire. COURIR!

Pivotant sur mes talons, j'entrepris une course plutôt rapide. Ma vitesse maximale me faisait légèrement défaut mais mon point fort, c'était l'accélération. Le couple aussi prit ses jambes à son cou. Cependant, le garde, toujours présent, chopa le bras de la femme, qui chopa le bras de son homme, qui me chopa le bras. Là, un second garde costaud arriva du ciel, sûrement après un gigantesque bond. Puis un troisième. Ils avaient également des têtes de chien. C'est quoi ces mecs? L'un armé d'une lance et l'autre un sabre, je me débattis juste à temps pour pouvoir dégainer le sabre de bois que j'avais à la taille, afin de parer la lance en bloquant son manche alors que sa pointe allait retomber sur mon épaule.

Je tentais un bluff/une provoc, comme ceci:

Sur leurs gardes, les gardes (trop de garde tue la garde, donc pas besoin de tuer les gardes, puisque c'est comme s'ils étaient déjà morts) ne s'attendaient point à ce que je prenne la poudre d'escampette. Courant aussi vite que possible, je profitai du fait que le couple ait laissé les chevaux au bout de la rue pour en chevaucher un. Je tapai du talon pour le faire démarrer. Je me tenais déjà à la crinière, sautillant sur son dos, les cheveux virevoltant au grès du vent. Cependant la bestiole ne bougea pas. Pestant, je descendis, agressant le cheval avec un "C'est quoi ton problème MEC?" auquel il répondit par un coup de boule. Sur le cul, j'étais face à lui et heureusement qu'un des gardes s'était foutu devant car j'aurais mangé un sabot en pleine gueule. L'homme à la tête de cabot se le prit d'ailleurs dans le bas du dos, plana au-dessus de moi et et tomba plus loin. Je me relevai avant de récupérer sa lance. Je me tournai ensuite vers les deux autres gardes qui devaient être proches. Ils étaient neuf. J'étais dans la merde. Je voulais appeler du secours. "SECOUUUUUUURS", criai-je. Mais ça marchait que dans les films. À moins que..

- Se.. Secours, c'est bien toi?

Putain. Toute ma vie, j'avais été dans l'incompréhension totale. Dès que quelqu'un est dans la merde, il fallait appeler Secours. TOUUUUT LE TEMPS. Et quand je criais "SECOUUUUURS!" on me regardait d'un air ahuri.. Sûrement parce qu'il ne répondait jamais.. Ou bien qu'aux meilleurs :trollface:. Quoi qu'il en soit, après l'avoir appelé, voilà qu'un homme avait surgi de nulle part et et avait renversé un des gardes qui m'encerclaient! J'avais donc raison! Secours existait bien! Des étoiles dans les yeux, je le regardais de haut en bas puis de bas en haut avant de tirer la gueule. C'était quoi ce clampin? Ce mythe dont j'entendais parler à chaque accident que je causais (car j'en cause souvent) avait volé la veste du Père-Noël (qui existe aussi, apparemment) et, après avoir retiré la laine blanche du manteau et oublié de mettre le bonnet, avait plaqué deux gardes. Un exploit? Et bien ça l'aurait été s'il n'avait pas mis trois plombes à se relever! Les gardes du côté opposé à celui d'où venait Secours commençaient à échauffer leurs esprits et tentèrent une approche. Faisant des va-et-vient horizontaux avec la lance que j'avais piqué au gros-costaud-à-tête-de-chien qui était au sol, grâce au cheval, je les empêchais d'avancer le temps que Secours ne se relève. Je lui jetai un petit coup d'oeil malicieux. Malgré mes airs stupides, je savais pourtant jauger la valeur d'un homme. Et je voyais en lui un énorme potentiel. Peut-être rivalisait-il avec moi.. c'était le moment de mettre nos talents à l'épreuve. Une compétition. Pas à celui qui couchait le plus de gardes, non. Notre échange de regard était, pour moi, bien compris..

- Ready? Set.. GOOOOOOOO!

Après avoir donné un grand coup horizontal afin de faire reculer les gardes une dernière fois, je me débarrassai assez hasardeusement de la lance en l'envoyant maladroitement droit devant moi, heurtant au passage plusieurs gardes, bien qu'ils bloquèrent sans problème avec leurs propres armes. Mais avant même que ma lance ne les ait atteints, j'avais pris la poudre d'escampette. Secours semblait presque aussi bon fuyard que moi et il avait intérêt à l'être s'il ne voulait pas finir au poste. Mon sabre de bois à la main, je feintais un garde qui me pensait assez fou pour tenter de le combattre. Me rapprochant vite de lui, j'assurais qu'aucun garde ne tente de m'attaquer, de crainte d'atteindre leur propre équipier. Là, je le poussai sauvagement sur un autre garde avant d'entreprendre une course à vive allure, après avoir rangé mon sabre de bois. Je courrais cependant sans regarder devant moi. En effet, en poussant l'autre garde j'avais réussi à lui tirer une petite sacoche de cuir, qui renfermait quelques pièces. J'essayai de jauger la valeur de mon magot à vue d'oeil, bien que cela fut compliqué puisque la bourse sautillait au gré de mes pas. Abandonnant l'idée de compter tout de suite, je finis par tourner la tête, soucieux de savoir si Secours avait réussi à leur échapper. Je me demandais ensuite s'il fallait appeler Secours si c'était Secours qui était blessé. La réflexion me prit trois secondes, c'est-à-dire assez pour me manger une des cabines-à-roulettes qui passait sur mon chemin. La heurtant de profil je retombai sur le cul. Pendant que je me relevai, la présence de quelqu'un se fit ressentir tout juste derrière moi. Était-ce Secours ou bien un garde qui m'avait rattrapé?

Voyant les gardes encercler ce jeune homme après avoir repris mes esprits et enfin réaliser vraiment ce qu'il se passait je dégainai mes deux katanas avec beaucoup de rapidité, telle que pendant ce temps l'homme qui était coincé venait de s'enfuir, l'enflure ! Il me laisse totalement dans la merde, les gardes qui l'encerclaient commençaient à se mettre autour de moi puis le meilleurs pour la fin ceux qui me poursuivaient s'ajoutaient au lot ! Quelle journée de chiotte ! Je savais que j'aurais dû rester au lit ce matin ! Sous le coup d'une rage mélangée à de la peur qui s'emparaient de moi je criai:
- Jamais je ne me rendrais ! Je suis Meiday Nobunaga, je suis un homme libre !

Je fis un bond haut sur un garde, je mis tout mon poids ce qui le fit s'étaler au sol. Par la suite j'enchaînai sur une roulade et je me remis sur pied. Un garde qui me poursuivait essaya de me barrer la route mais je fis un pas sur le côté puis je le blessai au en lui administrant un coup de katana en lui tranchant le ventre mais pas assez profondément et bien sûr pas dans un endroit vital, je parle souvent de survis et de buter des gens mais mon secret c'est que je déteste tuer ! Ce coup assez violent plia en deux de douleur le garde au sol. Par la suite ? Je courus bien sûr tout en rengainant mes katanas ! Je courais encore plus vite que d'habitude et encore avec plus d'agilité, je ne sais pas à quoi cela était dû, peut être cela venait de l'adrénaline que j'émanais. Les gardes voulurent me poursuivre, mais je passais par des chemins trop étroits pour qu'ils puissent tous passer. C'est alors que pour encore mieux les semer je profitai d'une échelle pour monter sur les toits et de sauter de toit en toi, je continuai à tout vitesse de sauter, de courir quand soudain je vis le fuyard de tout à l'heure, je me mis à déraper pour m'arrêter, un fois stoppé je descendis du toit du bâtiment où j'étais je me mis derrière lui pendant qu'il était un peu sonné vu que ce boulet c'était prit une cabine à roulette. Je le regardais avec mon regard perçant, mes yeux de couleurs rougeoyant, la main sur le manche de mon katana, j'avais envie de le tuer, mais c'est un déshonneur de porter un coup dans le dos. Peu de temps avant qu'il ne se relève je me penchai pour être au niveau de son oreille et je lui murmurai:
- Comme ça on me laisse dans la mouise jusqu'au cou ?!

Cela faisait un moment que j'étais pris dans ce foutu piège à la con , mon Dieu mais quelle idée de vouloir cambrioler ce maudit bar , ah oui , j'avais besoin d'alcool . Suspendu la tête en bas , je me demandais dans combien de temps allait rentrer les propriétaires , ou plutôt comment allais-je faire pour me sortir de cette situation . Pas le temps pour les question , j'ai sommeil , je sens des fourmis dans tout mon corps et je commence à avoir une envie insoutenable de faire ... enfin vous avez compris . Suspendu à ce lustre par ce filet qui me saucissonnait de façon à se que mon talon droit , l'arrière de ma tête et mon coude gauche soient en contact permanent . Je devais être à un mètre ou deux du sol , il faisait noir j'estimait la hauteur en expulsant un mollard qui rebondissait sur mon genoux droit avant de toucher le sol . Prrrrprprppthptptprrprrrrrrrrrrppffffrereprpppppptttttffffffffrrrrrrr! Cette position était trop propice à favoriser la flatulence . Ayant évacuer la pression , je me sentais beaucoup plus léger , un peu de sérieux je sais mais bon , comment garder son sérieux lorsqu'on se retrouve dans un bar , dans l'noir , dans une position digne du Kamasutra indien et avec une envie de déféquer aussi puissante que celle de se soûler la gueule ? Bref . Je venais tout juste de me rappeler que j'avais une sorte de couteau dans la poche , en fait c'était un os de Naga mais vu qu'il coupait mieux qu'un couteau je l'ai gardé . Je décidais alors de me balancer d'avant en arrière ou de gauche à droite je ne le savais même plus , seulement mon couteau était dans la poche de mon short ... Ah oui , ai-je oublié de mentionner que j'étais seulement vêtu d'un short ? Je me suis fait rafler par des mec de la BAC qui m'ont mis à poil du coup j'ai été contraint de volé son short à un clochard . Bref , à force de balancement j'ai eu une étrange envie de vomir mais d'un coup . BOUM ! J'étais tombé par terre dans un fracas violent , renversant divers objets , je ne savais pas quoi exactement mais c'était en verre vu le tintement lorsqu'ils sont tombés . 

- Il y a quelqu'un ?!  


Mon Dieu , quelqu'un venait de demander s'il y avait quelqu'un alors que je viens juste de comprendre que j'étais libéré . Je retrouvais peu à peu mon aisance et la sensibilité du bout de mes doigts , je tâtais doucement mon entourage , apparemment il y avait une sorte de muret en bois entre moi et la provenance du son . De plus , au même moment où je me demandais si un plus un font bien deux , une sorte de liquide venait de me glisser le long du dos , ce qui provoqua une sorte de spasme dans mon corps entier , je me cognais violemment la tête contre ce muret en bois dans un fracas pas très assourdissant . Je me suis senti à découvert , afin de rester discret j'ai décidé de mettre en place un stratagème afin de faire oublier ma présence à cet homme .

- Euh ... Non y'a personne ! 

Je suis généralissime , après une réplique comme celle-là , l'auteur de la question allait sûrement rebroussé chemin et je pourrais sûrement profité de l'alcool et aller me couler un bronze dans les toilettes , c'est alors que la lumière s'allumait dans toute la pièce , ce n'était pas d'origine électrique , sûrement de la magie ou une autre connerie surnaturelle , je levais la tête doucement et apercevait une trentaine de personne devant moi , et ce que je pensais être un muret est en fait le comptoir du bar et nous sommes bel et bien dans un bar , et j'avais en fait casser plusieurs bouteilles et maintenant je suis dans la meeeeeerde ! 
Je décidais alors de me lever , confiant et sûr de moi , j'examinais la pièce , une trentaine d'adversaire , deux fenêtres , un comptoir et moi . Je devais être le meilleur tacticien pour inventer un stratagème qui me permettrais de défoncer tout ce beau monde et m'enfuir et je l'avais ce stratagème , en version 2.0 ; effectivement après quelques regard à la Hitman , quelques insultes et menaces envers-moi dont je m'épargnerais les détails tellement moi-même je ne l'ai écoutais pas , la bande de joyeux enfants de chœurs armés jusqu'aux dents s'approchaient doucement de moi .

- Attention , je vais utiliser la technique ancestrale de mes ancêtres et tous vous tuer en moins d'une seconde avec seulement deux doigts ! 
- Hoo ! Faites gaffes les mecs ! 
- J'vous avais dit qu'il était bizarre avec ses cheveux troD4rk.

- Prenez garde ! 

Putain pourquoi il faut toujours qu'ils parlent de mes cheveux , je prenais beaucoup sur moi pour ne pas imploser de l'intérieur après cet affront mais je devais garder mon sérieux et surtout mon calme . J'avais fini d'observer la scène . Je devais agir . D'un seul coup et sans prévenir , j'me jetais sur ma droit , je me saisissais de ce qui semblait être une Cruche d'Hydromel Nain et une bouteille de Tequila de Don Carlos avant de me jeter tête la première sur la fenêtre . J'ai su qu'elle était en fait fermé lorsque mon crâne s'éclata littéralement dessus , mais lorsque j’atterrissais sur les morceaux de verre qui me taillaient presque le corps entier , j'me suis dit Ouf ! J'ai pas cassé les bouteilles ! De là , j'ai couru aussi vite que j'ai pu , les torches allumées plus loin derrière moi m'indiquait la position de mes assaillants , fort heureusement ces gros balourds étaient plus lent qu'une Twingo . De long en large et en travers , je parcourais le centre-ville jusqu'à apercevoir une foule amassée autour d'un blessé mais pas le temps , j'allais me faire rattraper . Je contournais la foule pour me diriger vers les villa du nord de la ville , je savais que personne n'irait me chercher là-bas et je pourrais sans doute tuer un connard ou deux pour trouver refuge dans l'une ces maisons luxueuse ! Le problème était la distance , les villas du nord était sacrément loin , je décidais alors de prendre un de ses carrosses tirés par ses bifteck sur pattes , j'en stoppait un sur le bas côté de la chaussé , presque soûl , je donnais quelques pièces d'argent au chauffeur en braillant comme un ivrogne.


- Villa Nnnuooord s'iouplé ! 


Obnubilé par mes pièces , le carrossier me fit signe de monter . En route vers les villa ! J'avais bientôt envie de vomir à cause du trajet . Bientôt j'arriverais et je pourrais trouver sommeil owiiiiiii . Quelques minutes de voyage pénible sur ces routes pavés à la con , je sentais plus mon fessier mais l'arrêt de plus de cinq minutes du carrosse m'avait soulagé , je commençais même à me demander quand est-ce qu'on allait repartir . Je me décidais alors d'ouvrir la porte afin de me renseigner tant bien que mal auprès du connard qui conduisait l'engin mais la porte me claqua à la gueule , explosant ma bouteille je faisais une chute improbable dans le carrosse tandis que j'entendais du bruit là dehors . J'étais vraiment sur les nerfs . Je regardais la porte ... Fixement . La sauce me montait au nez , je sentais cette haine , cette rage qui déferlait en moi sous l'influence de l'alcool et c'est alors que je m'écriais dans un bruit d'ivrogne du métro . 


- SKi GUI CASE GNOUEL  EOAEAAAARRRGGHHHHH! !!  BATTARD ! 


Prenant mes couilles , mon short et mon Reiryoku . Je concentrais en ma main droite une gerbe de flamme orangée que j'allais violemment encastré dans la porte du carrosse qui était sensé explosé mais au lieu de ça , le carrosse entier partit en fumé et le chauffeur avec . Je me retrouvait alors dans l'intersection de deux rues , un homme était là , allongé par terre , il portait un Kimono blanc super moche , deux mecs lui courraient après ou plutôt voulaient le rattraper . Mais ce qui m'intriguait le plus , c'était ce mec accroupie devant moi qui voulait apparemment léché l'oreille de celui qui était par terre . Une hallucination ? Je n'sais pas mais c'était vraiment très bizarre . 

Tout le monde était présent et comme à chaque fois j’étais arrivé une trentaine de minutes en avance. Depuis une semaine je n’arrêtais pas d’y penser, la nuit fût longue je n’arrivais pas à dormir à cause de l’anxiété que j’éprouvais à l’égard de cet événement.
Cela faisait bientôt 2ans que je m’étais reconverti aux services de la milice mais lorsque j’ai appris que j’avais été promu capitaine ma petite vie de milicien a littéralement changé de cap.
Oui c’était ma première participation au conseil des capitaines de la milice de Nagrand !

La salle du conseil était grande et spacieuse, elle était dans les locaux de l’hôtel de ville, ce qui frappe généralement la première fois qu’on y va, c’est cette grande table ornée de marbre avec l’insigne du gouvernement incorporé au centre.
Le vice amiral de la milice était assit sur son énorme fauteuil en cuir en bout de table, c’était le second de Sir Gekko. Les 7 capitaines représentant Nagrand étaient déjà installés, ils étaient tous habillés de leurs grands uniformes blanc et bleu avec les épaulières brodées en or massif.

Vice Amiral : «  Je vois que vous êtes tous arrivés à l’heure, la ponctualité est une vertue. Je parlerais en tant que porte parole de la défense interne du gouvernement et de Nagrand. Gekko n’a pas pu se déplacer car malheureusement le conseil des capitaines des Tranchantes a lieu en ce moment même. Je parlerais donc en son nom.
Le conseil des capitaines de Nagrand va donc pouvoir commencer ! »

Après une longue présentation des derniers chiffres du taux de criminalité de Nagrand, les capitaines procèdent chacun à leur tour, à des check-up personnels et à des revendications administratives, militaires et économique.

Ça y est… Ça allait être mon tour… J’étais stressé, je tremblais, je ne savais plus où je devais concentrer mon regard. C’est dans ce genre de situation où tout vous échappe et om vous pouvez perdre toute crédibilité auprès des autres capitaines mais surtout auprès du vice amiral.
Le capitaine de la 6ème division venait de finir son discours… C’était le moment crucial où je devais prendre la parole, il fallait que je fasse le vide dans ma tête, ne pas stresser et que je me jette à l’eau !

- « Bon.. Bon.. Bonjour, je me présente, Fôku Habara, le nouveau capitaine de la 7ème divison de Nagrand. J’ai été promu il y a quelques semaines, je suis honoré de faire parti du cercle très fermé des capitaines de la milice ! »

Fôku enchaina par la suite sur les différents délits de la zone qu’il a sa charge, suite à son discours, le vice amiral clôtura par un discours très prenant la réunion des Capitaines.
Il était temps pour tout le monde de retourner auprès de leurs équipes.

Bon… Je pense que j’ai fait une bonne impression à la réunion, il fallait que je retourne dans ma zone revoir mon équipe. Une fois sorti de l’hôtel de ville, je pris la direction du centre ville, le chemin le plus court pour rejoindre mon équipe. Il faisait beau, les gens avaient l’air d’être enjoués, ma journée s’annonçait bien ! J’avais hâte de raconter aux autres le debrieff du conseil.


Le capitaine de la 7ème division marchait d’un pas joyeux et déterminé quand tout à coup il vit un de ses membres blessé sur le rebord de la route qui menait à la place du marché.
Très rapidement il lui exposa la situation d’un vol de sac et que 2 individus étaient en fuite. Dont un qui l’avait légèrement blessé. D’un simple geste il lui indiqua la direction, Fôku lui ordonna de partir au QG de la milice afin de recevoir des soins au plus vite. Si la plaie s’ouvrait d’avantage cela pouvait être ennuyeux pour lui.

Fôku était parti avec une vive allure en direction de la ruelle que lui avait indiqué son compatriote blessé. Rapidement il y vit au loin un carrosse en feu avec un villageois gravement blessé. Le capitaine lui demanda rapidement des informations sur ce qu’il s’était passé. Le vieil homme lui indiqua la petite ruelle sur la gauche.

Avec célérité le capitaine arriva sur les lieux, il y vit 2 hommes puis un autre en retrait qui semblait louche aussi. Après les rapides descriptions du milicien blessé et du chauffeur qui était dans un sale état, Fôku avait reconnu les 2 hommes coupables qui tentaient d’achever une nouvelle personne à terre.
Prit de rage le capitaine s’exclama :

- Bande de petits chenapant ! Vous ne ferez plus de blessés ! Qui est cet homme à terre ? Vous vouliez peut être le tuer c’est cela hein ?! Au nom de la milice de Nagrand, moi Fôku Habara capitaine de la 7ème division je vous arrête !

Il se dirigea, avec une démarche ferme, en direction des 2 personnes qui fixaient visiblement cet homme à terre.

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Citation :

Fôku Habara



Rang : Capitaine de la 7ème division (Milice de Nagrand)
Contrée d'origine : Nagrand
Type : Chasseur
Crédo : "Nagrand... Je te protégerais !"
Type de pouvoir : Nen de transformation
Puissance : 7/10

- Comme ça on me laisse dans la mouise jusqu'au cou ?!

Il y avait effectivement quelqu'un derrière moi. Par chance, il s'agissait simplement de Secours! Ah mon Secours. Il laissait souvent les gens se démerder avec leurs soucis mais quand j'avais besoin de lui, moi, je pouvais compter sur lui. Si j'avais su, j'aurais appelé au Secours plus souvent. Mais.. pourquoi se plaignait-il? On ne demande pas Secours sans être dans la mouise à la base nan? C'est pour s'en tirer qu'on l'appelle! Dans l'incompréhension la plus totale, je restais immobile. Allongé au sol, je penchai la tête en arrière afin de voir mon sauveur. Amusé, je lui adressai un grand sourire, des étoiles dans les yeux. Je levai même le pouce, adoptant la position du fauve de Jade d'un pays très lointain. C'est alors qu'un homme à la voix portante se mit à brailler :

- Bande de petits chenapant ! Vous ne ferez plus de blessés ! Qui est cet homme à terre ? Vous vouliez peut être le tuer c’est cela hein ?! Au nom de la milice de Nagrand, moi Fôku Habara capitaine de la 7ème division je vous arrête !


Avait-il oublié qu'il faisait nuit? Le boucan qu'il faisait était passable d'une nuit au poste avec les decs! C'est connards ne rigolent pas, et surtout pas avec le tapage nocturne! Eh mais, attends, c'est un keuf! Surpris, je le pointai du doigt pour le montrer à Secours, qui s'était penché sur moi pour me parler. Et puis, de quel homme à terre parlait-il? Rapidement, je scrutai les environs à la recherche d'un homme à terre. Je vis deux hommes qui rasaient les murs, ainsi que Kuran White, qui me regardait bizarrement, immobile, à l'intersection de deux rues, au milieu de ce qui pourrait être des restes d'une cabine-à-roulettes, les bestiaux cramés qui gisaient au sol étant l'indice primordial. Arquant les deux sourcils en même temps afin d'exprimer mon manque de compréhension (tu sais la même gueule que quand tu regardes une vidéo japonaise, en mode wtf) je me demandais si j'étais bel et bien réveillé. Roh et puis, j'allais encore avoir des ennuis avec la police! La dernière fois, je m'en étais sorti avec un rappel à la loi. Je ne voudrais pas me taper une amande ou une autre connerie pour.. cause d'accident de la route, attentat à la bombe, baston de groupe, et fuite d'un représentant de la loi. J'te raconte pas l'amande! A moins que la bourse que je n'avais piquée ne soient remplie de millions, ce dont je doute fort, j'allais avoir bien du mal à payer! Et j'comptais pas mettre mon cul à vendre..

Fidèle à mes instincts je me relevai en gagnant du temps, sachant que le destin me serait favorable. Oui, parce qu'à chaque fois que je faisais ça, quelque chose se produisait et me tirait d'affaire. Cette fois-ci, je suppose qu'une cabine-à-roulettes allait encore passer au moment où j'allais me faire capturer, tiens, un grand classique. Ou alors, AAAAAAAAAAH!

Une merde d'oiseau me passa à ras du nez, me faisant stopper net mes mouvements. Une horde d'oiseaux voyageurs s'était réunie au-dessus de nous, sur les fils qui reliaient les immeubles entre eux d'une rue à l'autre. Et c'était l'heure du popo général avant d'y aller! Une seconde merde coula. Je l'esquivai. Mais c'était littéralement une pluie qui se mit à tomber, me rappelant la dernière fois que ça m'était arrivé (cf la cabine-à-roulettes du futur : http://ts1.mm.bing.net/th?id=H.4841777975988488&pid=15.1). Je dus la fuir, et le seul champ libre était en direction du flic. Malheur!, pensais-je. Je n'avais pas compris qu'il me croyait innocent. Sur mes gardes, je pensais qu'il compterait m'arrêter. En plus, j'avais laissé Secours dans la mouise (et c'était le cas de le dire), je ne pouvais plus compter que sur moi-même!

Il fallait laisser le temps à White d'analyser la situation. J'analyse ta mère !  J'étais tellement ivre que je répondais à mes propres pensés . Pas grave , tant que la voix dans ma tête qui me disais de me mettre à poil et dansait la lambada s'était barré faire un CallOf , j'étais tranquille . Je pourrais peut-être continuer de picoler un peu plus , mais c'est vrai , j'avais plus de bouteille . Je l'avais cassé lorsque la porte de la caravane magique m'était revenu dans la gueule . Tiens ! C'est bizarre ? Pourquoi ce mec essaie d'embrasser celui qui est par terre ? Pendant que j'essayais de comprendre le comment du pourquoi de cette scène qui se passait sous mes yeux , un autre zouave venait de débarquer . Celui-là était plutôt bien sapé , d'ailleurs il était habillé comme un de ces mecs de la BAC qui m'avait mis à nu un peu plus tôt . 

- LA BAAAAAAAAAAC !!! 

Alors que je venais de reprendre mon souffle après ce hurlement strident digne d'un concert de hardrock , le jeune homme précédemment à terre venait de se lever précipitamment , peut-être que nous allions combattre ensemble contre cet ennemi pervers , je ne pouvais pas me permettre de fuir , il y avait une très grande probabilité pour qu'en pleine nuit , un boucan pareil ait réveillé tout le quartier donc une jeune et jolie fille devait sûrement m'observer moi , jeune homme à la longue crinière de jais , le corps robuste à la musculature généreuse , mais pas trop ! Tenant à peu près debout , il n'avait pas fait attention à ce que baragouinait le mec de la BAC , il était à peine près à combattre , son coeur lui disait de se battre , ses jambes de courir et sa queue d'aller dans un coin sombre pour se soulager .

- AAAAAAAAAAAHH !


Ce cri venait de cet homme au Kimono blanc , Shôri Yakôsei , je sais pas comment j'ai pu deviner son nom mais on s'en fout , il sautillait comme pou tandis que je sentais s'abattre sur moi le châtiment divin , en effet , mon corps était bombardé d'un liquide probablement d'origine fécale , je n'osais pas lever la tête , une mauvaise surprise dans ma bouche serait le comble de la soirée mais d'un côté , les gardes-à-vue puante doublées de cette odeur nauséabonde de fientes étaient encore pire . Je me mis alors courir sans m'arrêter , mon instinct me disait de suivre Shôri , la densité de crotte s'abattant sur nous était telle que je n'arrivais pas à distinguer exactement la direction que nous avions pris jusqu'à ce que j'apercevais l'uniforme bleu marine de la BAC . 

- Par là ! 


Je saisissais alors Shôri par le col de son Kimono et le tirait violemment avec moi sur la gauche , j'allais presque trébuché mais d'un subtil mouvement en virgule de ma cheville droite je réussissais à garder mon équilibre tout en embarquant avec moi mon nouveau comparse , telle Team Rocket j'allais m'envoler vers d'autres cieux mais je ne savais pas voler et les pigeons nocturnes qui ressemblaient beaucoup à des chauve-souris vu leurs gueules horribles , j'y avais fait attention parce que l'une d'elle avait frôlée mes cheveux cette pute ! Bref , je venais de faire trois malheureux pas , avant que je prenne conscience que j'étais sur le point d'abandonner le champ de bataille , de plus on était deux alors peut-être que nous pouvions me venger de ces connards qui m'avaient foutu à walp. Alors j'me suis arrêté puis en me retournant j'ai adressé quelques mots en soum-soum à mon nouveau meilleur ami , parce qu'évidemment je n'ai pas d'ami .



- Hey mec on s'fait un baqueu ?

Comme d'habitude je mettais mis dans un foutoir pas possible, la même raclure que tout à l'heure c'était encore tiré ! Et voilà en plus que Monsieur le capitaine sortant de je ne sais où avait ramener sa pomme !

- Bande de petits chenapant ! Vous ne ferez plus de blessés ! Qui est cet homme à terre ? Vous vouliez peut être le tuer c’est cela hein ?! Au nom de la milice de Nagrand, moi Fôku Habara capitaine de la 7ème division je vous arrête !


Tu nous arrête ? Pff naynyanya parle toujours oui ! Le pire par-dessus le marché, une pluie de matière fécale s'ajoutait à tout ceci. C'est alors brave homme que je suis je sortis mes deux katanas rapidement puis je les fis tournoyer tout autour de moi rapidement pour créer des vents qui détournerais les cacas de ses oiseaux de chiotte ! Oh punaise je crois bien que c'était la pire journée de ma vie ! Une aura rouge émanait de moi, cette aura venait d'une rage qui m'était encore jusqu'à aujourd'hui inconnu, cette chose en moi qui me donnait l'envie de combattre... de tuer alors que je détestais cela... . Une fois la pluie de caca terminée je créai furieusement plusieurs lames d'airs avec mes katanas, les lames de vent que je créai étaient très tranchantes ! Si tranchantes que tous les oiseaux de merdes sur lesquelles je les avaient lancés à une vitesse ahurissante tombèrent tous au sol coupés en deux, par la suite un cri de victoire s’échappa:
 - GYYAAAAAHHH ! Bande de pigeons de pacotille !

Spoiler:

D'un coup l'aura rouge disparut puis je repris mon calme, je regardais autour de moi puis je vis tout ces pigeons mort et aussi le capitaine qui était toujours là... au merde c'est vrai sauve qui peu ! Dans ma fuite je pris la forme d'un de mes pouvoirs que j'avais acquis en mangeant un truc bizarre, je disparus soudainement devant lui sous forme de vent. Sous forme de vent je me déplaçais en créant un vent plus ou moins fort puis je repris ma forme humaine derrière le capitaine, je profitai d'être derrière lui pour courir le plus que je pouvais ! Est-ce qu'il m'avait vu ? Vais-je enfin sortir de ce foutoir ?

Les fumiers… Les 3 étaient là devant moi, j’allais passer à l’offensive quand tout à coup une espèce de horde de pigeon avait fait rage. Il devait y avoir quelqu’un dans la bande qui utilisait ce genre de pouvoir, en tout cas l’homme à terre s’était levé très vite puis prit la fuite. Qui était ce jeune homme à terre ? Fuyait-il parce qu’il se sentait menacer par les deux autres ? En tout cas je n’allais pas lui faire du mal même si j’aurais bien aimé avoir quelques explications.
Mais il fallait que je reste concentré sur les deux fautifs, le chevelu qui semblait être complètement à l’ouest et l’autre qui possédait des katanas.

Soudainement en quelques secondes le chevelu avait prit aussi la poudre d’escampette en direction du jeune qui était à terre. Il le tirait dans sa direction, probablement pour le capturer et en faire son otage. L’autre aux katanas dégageait une aura étrange, c’était sans doute le plus puissant du groupe, mais il fallait que je récupère les deux autres pour avoir plus d’explication sur ce joyeux bordel !

Fôku se retourna en direction des deux fugitifs qui avaient prit pas mal d’avance, il y prit une posture étrange. Il y pointa son doigt dans leurs directions puis avec sa main droite il simula une prise de tir à l’arc. En effet le capitaine de la 7ème division de Nagrand, utilisait le Nen lui permettant de matérialiser un arc et des flèches. Seuls les utilisateurs d’un pouvoir semblable au sien peuvent voir cet « arc de Nen ».

- Vous ne m’échapperez paaaaaaaas !

Tout à coup, avec une grande vitesse, il rabattu son bras droit, comme si il avait compressé son Nen en direction des deux fuyards. Une gigantesque flèche s’était amorcée et fonçait vers le chevelu et l’homme au kimono !
La particularité de cette grande flèche c’est qu’elle est une vraie tête chercheuse, tant que sa cible n’est pas atteinte, la flèche continuera encore et encore à les suivre.
Bien évidemment cette flèche ne tue pas, au dernier moment avant de capturer sa proie, elle se transforme en un filet de Nen qui indique automatiquement la position à son utilisateur. Une vraie technique pour traquer et chasser ses proies !

Spoiler:

Le capitaine, suite à cette technique, s’était retourné en direction de la 3ème personne qui était encore restée sur place.

Hèhèhè ils n’arriveront pas à esquiver ma flèche-filet tête chercheuse, je peux déjà les considérer comme capturés ! Mais… Maintenant il me reste l’épeïste en face de moi. Il avait activé un pouvoir étrange et avait en un instant liquidé la nuée de pigeons.
Je n’avais pas le choix, il fallait que je le capture vivant aussi !

Fôku avait de nouveau reprit la même posture puis propulsa de nouveau une flèche-filet à tête chercheuse, cependant l’épéïste n’avait pas dit son dernier mot. En un instant il avait comme qui dirait disparu… La flèche n’avait pas eu le temps de localiser sa cible, elle avait ravagée la petite maisonnette qui était en face du capitaine. Oui quelle puissance, une simple flèche qui saccage une petite bâtisse. C’était ça le pouvoir d’un capitaine.
Rapidement avec son instinct de chasseur, il se retourna derrière lui puis vit l’homme au katana, qui avait une grande célérité avait prit la fuite exactement dans la même direction que les deux fugitifs.
S’en est assez… Celui-ci est bien plus puissant que les deux autres, il a prit la fuite, c’est donc une personne nocive et dangereuse pour Nagrand ! Je vais devoir malheureusement le tuer…

Le capitaine prit cette fois-ci une autre posture qui était tout aussi étrange que la précédente, il s’exclama :

- Par les pouvoir qui me sont conférés, au nom de la milice de Nagrand, moi, Fôku Nabara, capitaine de la 7ème division, je vais procéder à l’exécution d’un malfrat non reconnu des services internes !

Cette fois-ci la quantité de Nen expulsé est gigantesque, il était passé aux choses sérieuses… Il s’était recroquevillé sur lui même, il était quasiement en boule, les bras croisés quand tout à coup… Il libéra ses bras pour laisser place à l’expulsion de la technique. C’était un boomerang doré qui était parti à toute vitesse laissant une énorme trace derrière lui. La puissance de cette technique avait soulevé les pavés de la ruelle où se trouvait précédemment les fugitifs.

Spoiler:

Le capitaine était un peu essoufflé de cette terrible technique, les 3 fugitifs étaient dans de beaux draps !

- C'est pas mon jour, c'est pas mon jouuuuuur!


Cavalant à fond de balle, j'essayais tant bien que mal de m'échapper. Plus loin je serais de ces trépanés, mieux je me porterai! Le champ était libre, face à moi. Je ne percevais aucun danger. La réussite me tendait les bras ; j'allais pouvoir m'éclipser. Imaginant ma course au ralenti dans ma tête, je me disais que tous les maîtres de l'art de la fuite devait m'idolâtrer. Ce jusqu'à ce qu'un de ces foutus déglingués du cerveau me tire par le bras et m'embarque avec lui! Que me voulait-il? Il puait l'alcool en plus! Et puis quel était cette plume qu'il avait dans les cheveux? Ne me dites pas qu'une nouvelle mode allait se lancer à cause d'un pigeon qu'a volé trop près d'un alcoolo! Stoppant ma course, puisque j'étais bien obligé, je regardais le chevelu. Il voulait se farcir le poulet! Comme si j'avais pas assez d'emmerdes! Alors je posai mon regard sur le flic. À ma grande surprise, une flèche fusait à grande vitesse et vint me filocher après s'être transformée au dernier moment. Je posai mon regard une nouvelle fois sur l'alcoolo. L'air consterné je lui fis :

- C'est pas mon jour, c'est pas mon jour..


Comme d'habitude. Il m'arrivait encore une couille! En plus, l'homme qui se trouvait à côté de moi n'avait pas été pris dans le filet. J'étais le seul à être capturé! NAAAAON! Plutôt mourir! Et comme le ridicule ne tue pas, c'est sans hésitation que j'allais jusqu'à sautiller à cloche-pied pour continuer ma fuite bien qu'à une vitesse réduite. C'est alors que je sentis une puissance phénoménale émaner dans mon dos. Alors je fis volte-face pendant un bond avant de me rendre compter qu'un gigantesque projectile doré fusait dans notre direction. Il semblait pouvoir ravager n'importe quoi et bien qu'il fusse à plus d'un mètre du sol il semblait détériorer les dalles du sol sur son sillage. Quel genre de techniques était-ce. Quoi qu'il en soit; la fuite était encore la meilleure solution à mon problème. C'est pourquoi dans un dernier bond, je me laissai tomber en arrière afin de glisser sur le dos, voulant laisser passer le boomerang de Nen au-dessus de moi.

C'est alors courant comme un dératé j'entendais quelques chose qui fendait l'air, je jetai un oeil en arrière puis je vis ce gigantesque boomerang dorée, j'avais beau zigzaguer il me suivait, il fallait que je trouve une idée très vite car il me rattrapait, je suis trop jeune pour mourir ! Je commençais de plus à fatiguer ! Même si beaucoup d'énergie me parcourait elle n'était pas infini ! Je fis appelle donc de nouveau à mon pouvoir que j'allais exploiter avec beaucoup ma personne. Je me retournai d'un coup, déterminé. Je fis appelle au vent, je formais des grosses boules de vent dans chacune de mes mains, mon but ? Détourner ce boomerang. C'est avec la peur de mourir au ventre que l'aura rouge revint me donner plus de force, grâce à cette aura rouge je réussis à provoquer une gigantesque bourrasque de vent d'une telle violence quelle puisa quasiment toute mon énergie.

Spoiler:

Grâce à cette technique cela plaqua le boomerang au sol, ce dernier glissa sur plusieurs mètres jusqu'à perdre toute sa vitesse pour enfin s'arrêter à mes pieds, j'étais essoufflé, je perdais mon aura rouge, je  m'agenouillai au sol, quasiment épuisé. Je voyais le fuyard qui glissait pour s'échapper, c'est alors qu'avec le peu d'énergie me restant je lui lançai un de mes katanas en lui criant:
- Tiens ! Ce sera mieux pour toi de courir !

Par la suite je me relevai difficilement, je sentais qu'il ne me restait pas trop de force. Vais-je réussir à m'enfuir ? Est-ce que quelqu'un m'aidera ? Ou encore vais-je être capturer à mon tour ?

C'est bizarre , j'étais en train de courir mais je sentais en même temps une force émergée derrière moi , cependant , la signature de ce Reiatsu n'était pas celui du Capitaine Nabara . Je jetais un bref coup d'oeil derrière mon épaule droite tandis que je sentais le corps de mon comparse Shôri devenir très lourd d'un seul coup , je lâchais prise évidemment , je tenais à garder mes doigts intactes pardi ! Je devais imaginer un stratagème plus efficace qu'une simple fuite à l'Anglaise mais avec un coéquipier de fortune immobilisé et un taux d'alcool un peu trop élevé pour pouvoir faire une grande prestation , j'allais sans doute être à court de moyen mais qui ne tente rien n'a rien , mais moi , j'avais rien de rien . 

- C'est pas mon jour, c'est pas mon jour..


Je lui jetais un bref regard pour lui signifier que j'avais entendu ce qu'il avait dit mais j'en avais strictement rien à foutre , il fallait que je m'en aille , si je me retrouvais à affronter un personnage de ce niveau , je serais contraint de ... Non , je n'y pense même pas , je suis bien trop intelligent pour pouvoir sortir les grands moyens dès le départ contre quelqu'un de cet acabit finalement . Ouf ! Je me sentais mieux , l'alcool était sûrement un peu redescendu , je n'avais plus cette sensation de fougue incontrôlée qui montait en moi , mais j'avais quand même cette chaleur qui bouillonnait au fond de moi . Je senti alors le Reiatsu de l'autre guignol tout rouge en mouvement , je sortais de mes pensées et regardais un peu ce qu'il se passait , il venait d'esquiver une sorte d'objet en forme de frisbee doré et en fait ... Il me fonçait droit dessus . La vitesse à laquelle il se déplaçait était non négligeable lorsqu'on voyait tout ces débris se détachés du sol pour devenir poussière dans les airs . Je n'avais pas peur mais je devais agir .



Je levais alors ma main droite en l'air jusqu'à ce qu'elle atteigne la hauteur de l'objet métallique potentiellement dangereux . Celui-ci allait me broyer le bras , mais au contact de ma main il s'était arrêté net , un étrange flux électrique le parcourrait tout entier , de mon épaule jusqu'à ce projectile métallique doré . Stoppé net , comme le frisbee qu'il était , tel une canette vide il retombait au sol , s'enfonçant dans la dalle qui constituait la route avec le tintement d'une cloche géante . Mais White n'était pas au bout de ses peines ni au bout de son enchaînement , en effet , immédiatement après avoir régler son compte à la technique du Captain voire presque en même temps , White levait la main gauche vers ce même Fôku Nabara qui avait quasiment tenté de le tuer à l'instant .

Bakudô n°61 Rikujôkôrô :

White venait d'exécuter un Kidô de niveau supérieur à 60 . Ce n'était pas bien difficile pour lui mais utiliser un Kidô de ce niveau , sans incantation , dans un état d’ébriété avancée , ce n'étais pas rien , peut-être qu'il n'était pas l'ivrogne à moitié à poil qu'il semblait vouloir transparaître , ou bien c'était un sacré coup d'chance ! Mais là n'était pas la priorité , le plus important , on était débarrassé du Capitaine de la 7° division pour quelques dizaines de secondes , il fallait s'enfuir le plus vite possible .

- Il est immobilisé c'est le moment de prendre la poudre d’escampette !

L'énorme bourrasque de vent surpris le Capitaine. En effet, il n'aurait jamais pensé que des simples bandits puissent avoir la puissance d'un Capitaine, justement! Abasourdi, il pestait intérieurement.

Ces foutus garnements! Ils ne paient rien pour attendre! Ils ont réussi à contrer mes deux offensives! Raaah! Bien qu'ils se soient tous rassemblés, ce qui est une mauvaise idée.. je pense pouvoir les avoir.. Une dernière chance.. puisqu'ils sont tous là-bas, j'ai juste à envoyer un grand filet pour les capturer.. et puis merde! Comment garder la tête haute s'ils m'échappaient! Faut que je les identifie en plus.. pour être sûr de les reconnaître et pouvoir faire leurs portrait-robots.. pour l'instant je n'ai pu voir convenablement que le type aux deux sabres.. bref, je dois m'y mettre, quitte à tomber, mais je mettrai corps et âme dans mon devoir!


Plus que motivé, le Capitaine commença à concentrer son Nen. Il allait lever les bras lorsque, surprise! Six pointes lumineuses vinrent s'empaler en lui en formant une étoile. Pris au dépourvu, il relâcha sa concentration de Nen et ne put continuer sa matérialisation. Immobile, il observait les trois fugitifs, mais l'obscurité ne lui permettait pas de les voir convenablement. Il savait qu'ils allaient partir, et s'ils étaient intelligents, ça serait dans trois directions différentes. Fôku sentait le désespoir monter en lui. Les larmes aux yeux, il forçait de toutes ses forces afin de se libérer.

- JE NE VOUS PERMETTRAI PAS DE FUIR!

Renforcement au Nen:

Soudainement, une aura l'enveloppa entièrement. Il semblait prendre en puissance. Il se crispa avant de s'étendre, en étoile-de-mer, l'énergie qu'il émettait le libérant du sort qui le maintenait immobile. Il avait donc été stoppé pendant cinq bonnes secondes, était-ce assez pour les fugitifs de s'échapper?

Le Capitaine avait de la ressource. Il m'avait inquiété, le bougre! Je m'étais jeté au sol parce que son attaque semblait ravageuse. D'ailleurs, il n'en fut pas moins de celle de celui que je nommais Secours qui, après avoir réussi à stopper le boomerang, me jeta une épée. Comme si, ficelé, j'allais pouvoir m'en servir. C'était ça appeler les Secours? Avoir des solutions de merde? Bah bravo! Quoi qu'il en soit, alors qu'il pensait être obligé de se battre, un alcoolo en pleine rechute utilisa un sort de plus intéressants! Des pics de lumière immobilisèrent donc le Capitaine au sang chaud. Le chevelu alcoolo gueula :

- Il est immobilisé c'est le moment de prendre la poudre d’escampette !

Quelle surprise pour mes deux compagnons d'infortune qui, en se retournant pour prendre la fuite, purent s'apercevoir que je n'étais plus là! En effet, gisait là un filet vite, et encore intact. J'avais même pris la peine d'emporter le sabre avec moi. Le seul indice que j'avais laissé était un fin filet de fumée qui résultait du tour de passe-passe que j'avais effectué pour m'échapper. On put me voir sur le toit d'un immeuble un peu plus loin, éclairé par moment lorsque je passai près des lampadaires situés à peu près à la même hauteur des toits sur lesquels je courais.

Pouvoirs du Moku Moku no Mi:

Cavalant tel un zigoto je provoquai le courroux du Capitaine Moustache qui semblait entrer dans une colère noire en comprenant que j'étais loin d'être innocent, contrairement à ce qu'il croyait initialement. Suite à un cri plein de mépris, il dégagea une puissance inouïe avant se briser le sceau qui le tenait immobile. J'espérais pour mes compatriotes qu'ils s'en sortiraient, parce qu'en tout cas, moi, je me sentais tiré d'affaire. ~

Lorsque je vis que l'homme saucissonné c'était enfuis je ne perdit pas une seconde de plus, je m’enfuyais en narguant le capitaine en lui disant:
- Souvenez-vous de ce jour ! Au quel vous avez cru pouvoir capturer le pirate Meiday Nobunaga ! Mouahahah !

Après avoir dis cette connerie je me mis à courir avec difficulté, je transformai du coup le bas de mon corps en particule de vent pour aller plus vite, j'empruntais plusieurs petit chemin ne me préoccupant que de moi même, tout normalement à pu s'en sortir... enfin normalement. Une fois que j'estimais que j'étais assez loin que je repris ma forme entièrement humaine et que je me trouvais un coin pour récupérer un peu mes forces, cette technique de tout à l'heure m'avait quasiment drainée toute mon énergie. Il fallait que je développe un peu ce pouvoir pour mieux le supporter. Il fallait tout simplement que ces jours je fasse peut être profil bas. Ou peut être pas, les risques cela me plaît ! Je me suis doc promis un jours de retrouver de ce capitaine et de le battre à la loyal !

- Souvenez-vous de ce jour ! Au quel vous avez cru pouvoir capturer le pirate Meiday Nobunaga ! Mouahahah !

Fermes-la . C'est la seule phrase qui me venait à l'esprit lorsque j'eus compris que celui que je pensais être mon acolyte , mon compagnon de galère venait de me fausser compagnie . Mais je ne m'attardais pas sur le fait qu'il soit parti sans même penser à moi , j'étais plutôt intrigué par la façon dont il avait dématérialisé son corps en fumé afin de se libérer puis la capacité qu'il avait à se mouvoir sous cette forme avant de se re-matérialiser aussi vite . C'était peut-être simple pour lui mais pour moi c'était stupéfiant , je me souviens d'un homme qui avait une capacité similaire , le Capitaine de la 12e division et second directeur du Département de Recherche et Développement Technologique à Soul Society : Kurotsuchi Mayuri . Mais encore , cet homme-là ne pouvait pas faire ça à une vitesse quasi-instantanée . Et pendant le millième de seconde où j'avais pensé à ça , voilà que le brailleur aux katanas venait de faire exactement la même chose . J'étais complètement abasourdi par cette capacité mais je n'avais pas de temps à perdre . Même si je n'étais pas capable de prouesse telle que la leur , je pouvais néanmoins faire quelque chose de plus expéditif . 

- JE NE VOUS PERMETTRAI PAS DE FUIR!


La pression du Reiatsu du Capitaine venait de changer d'intensité , il allait sûrement tenter de se libérer au moyen d'une technique encore inconnue pour moi peut-être . Je n'eus jamais le temps de voir quelle serait celle-ci , à peine avait-il fini sa phrase que mes pieds semblait diffuser une sorte de lueur verte , proche d'un liquide mais tout aussi proche d'un flux électrique . Je ne fis qu'un seul pas , avant que mon pied aie touché le sol , j'avais déjà disparu de cet endroit . 

Bringer Light:

A cette instant , je venait tout juste de poser mon pied sur un sol couvert d'herbe , je regardais autour de moi et apercevait le centre-ville de loin , j'étais à peine aux abords mais aux antipodes de ma position précédente , le déplacement que je venais de faire était plutôt grand . Sous le coup de la panique je n'avais pas calculé la distance à parcourir , au cours de ce "pas" je ne pouvais pas m'arrêter . J'observais la traînée foudroyante émeraude que j'avais laissé au cours de ce déplacement . Ce type de technique est différent d'un Shumpô , elle octroie une plus grande rapidité mais n'est pas très furtive , il fallait que je m'en aille avant que l'on me retrouve , fort heureusement le Reiryoku que j'avais laisser derrière moi s'était vite estompé . Je m'en allais maintenant , loin de ces problèmes , j'irais à la recherche de l'autre zigoto plus tard , j'ai mieux à faire pour l'instant . Et je disparaissais ainsi dans l'obscurité de la nuit , les aurores étaient proches mais je m'enfonçais déjà dans la forêt sombre , loin des remparts .

Une lueur verte. C'était tout ce qu'il avait pu voir de son dernier opposant, avant de se retrouver seul sur le champ de bataille. De quoi être en rogne! Il voulu tout ravager sur l'instant. Mais il était bien trop épuisé pour cela. Une troupe de renforts arriva à cet instant. Les fugitifs avaient eu chaud, quelques secondes de plus et ils étaient perdus.

Les vauriens.. me filer entre les doigts de la sorte! Ils l'auront voulu! Moi, Fûko Nabara, je jure sur ma vie que je les retrouverai et les arrêterai un jour! Raaaah! Quelle image j'allais donner, en tant que nouveau Capitaine? Je n'étais même pas foutu de capturer trois chenapans!


- Capitaine! Vous n'avez rien?!

Les troupes arrivèrent. Les premiers s'inquiétaient pour leur supérieur. Seul, il avait affronté trois individus dangereux et avait pu être blessé. Fort heureusement pour lui, les trois énergumènes dont il était question n'avait pas levé la main sur lui. Quelques miliciens accompagnèrent leur supérieur jusqu'au QG pendant que quelques autres partirent dans les trois directions qu'avaient prises les fugitifs, après que Fûko ne le leur ait indiquées. De retour au QG, il ouvrit trois dossier, plus ou moins complet.

Le premier était celui d'un homme mat aux cheveux noirs et frisés. Il est suspecté d'être lié à un acte de terrorisme et est recherché pour que l'on ait des témoignages. Rien de plus sur son sujet.

Le second est un homme aux longs cheveux, recherché pour avoir anéanti une voiture ainsi qu'avoir blessé son cocher. Il risque une amande et des dommages et intérêts.

Le troisième quant à lui écopa carrément d'une mise à prix. Son portrait robot avait été érigé. Il y avait même son nom. Voici donc :

Wanted: